La femme sans sépulture by Assia Djebar


La femme sans sépulture
Title : La femme sans sépulture
Author :
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ISBN : 2226131868
ISBN-10 : 9782226131867
Language : French
Format Type : Paperback
Number of Pages : 219
Publication : First published January 1, 2002

La Femme sans sépulture, c'est Zoulikha, héroïne oubliée de la guerre d'Algérie, montée au maquis au printemps 1957 et portée disparue deux ans plus tard, après son arrestation par l'armée française. Femme exceptionnelle, si vivante dans sa réalité de mère, d'amante, d'amie, d'opposante politique, dans son engagement absolu et douloureux, dans sa démarche de liberté qui scelle sa vie depuis l'enfance et qui ne l'a jamais quittée, sa présence irradiante flotte à jamais au-dessus de Césarée...
Autour de Zoulikha s'animent d'autres figures de l'ombre, paysannes autant que citadines, vivant au quotidien l'engagement, la peur, la tragédie parfois. Véritable chant d'amour contre l'oubli et la haine, de ce passé ressuscité naît une émotion intense, pour ce destin de femme qui garde son énigme, et pour la beauté d'une langue qui excelle à rendre son ombre et sa lumière.


La femme sans sépulture Reviews


  • Aye Euphrasie

    je dois dire , que je l’avais vécu comme une corvée, et je suis à court d’enthousiasme qui pourrait puiser les mots nécessaire à un review. ça raconte l’histoire d’une femme qui sortait certainement de l’ordinaire ,originaire d’une ville dont l’atmosphère est rendue pesante par la présences d’esprits des combattants de jadis. Une femme qui , à défaut de tombe , elle a choisit comme demeure éthérique : l’air de Césarée , hantant ainsi toutes âme qui y habite .. je m’attendait à des frisson , je me préparais à des vertiges sans fins , à des tumultes inouïs , (exactement ,comme ceux que j’ai vécu en lisant les passages de Kateb Yacine sur Lakhder t Mourad) , Hélas je me suis surprise à faire des efforts pour me baigner dans l’histoire , j’essayais vainement de toucher l’âme de cette Zoulikha , mais je la trouvait distante !! un gouffre nous séparant !! dois-je reprocher ça au patriotisme qui me trahit ces derniers jours !
    Assia a en revanche donné des couleurs à ces conciliabules entre femmes ,palpitantes d’émotions , ces personnes qui agissaient dans l’ombre et qui ont basculé le court de l’histoire sans la moindre hésitation , Assia a su accoucher sur le papier la bravoure et la férocité de LLa lbia , l’excès d’orgueil de Mina , et le mystère qui entoure le personnage de Zoulikha . du reste , j’étais sciée au moment de lire le passage sur la fille aveugle psalmodiant sa litanie pour le salut de l’âme de son bien aimé assassiné par l’ennemi , je crois que c’était le passage le plus intense . ‘’ne faudrait-il pas saluer ces étrangers spectateurs , qui seuls peuvent témoigner que nos corps de femme, en explosant sous la lumière , retrouvent joie et salut dans cette mort chantée’’.

  • Thebanshees

    It took me at least 100 pages to get into the story, mainly because of the constant change of narrator/perspective and because of the endless exclamation points and unfinished sentences. The book sounds more like an endless lament... Too bad the style doesn't fit most people's taste, because the plot itself (once you understand it) is really catching...

  • Amina Abdallah

    Assia djebar nous raconte l'histoire d'une héroïne algerienne oubliée , le style de narration de l'histoire n'était pas clair, l'auteur n'était pas la personne qui raconte, et ce n'était pas non plus zoulikha, l'héroïne qui parle, mais plutôt ses deux filles et amies ,ce qui m'a empêché de toucher le personnage de Zoulikha, et bien suivre l'histoire, des passages incomplets en passant de la version de la fille à la version de l'amie, mais sinon zoulikha était une combattante, une brave femme de la guerre algérienne, elle a tout laissé derrière elle pour pouvoir rejoindre le maquis et participer à la libération de l'Algérie, personne ne sait comment elle est morte , elle a disparu après sa captivation à la forêt par l'armée française, d'où vient le titre du livre " la femme sans sépulture ", zoulikha était une des femmes de la césarée, une des femmes algeriennes oubliées, qui ont participé à la guerre en silence, et Assia djebar rend hommage à cette catégorie oubliée de notre histoire, spécialement à Zoulikha, la maman, l'épouse, la courageuse.

  • Chloé

    "La femme sans sépulture" c'est l'histoire de Zoulikha, héroïne oubliée de la guerre d'indépendance de l'Algérie. Montée au maquis en 1957, Zoulikha est portée disparue un an plus tard, car arrêtée et torturée par les soldats français.

    Le titre du livre se rapporte à l'histoire de Zoulikha. En effet, après avoir été arrêtée par les Français, son corps ne sera jamais rendu à sa famille et -de ce fait- jamais retrouvé.
    Son histoire est racontée non pas par la narratrice (ici Assia Djebar), mais par les autres femmes de son entourage : ses deux filles ainsi que deux amies à elle. Assia Djebar reconstruit ici l'histoire de Zoulikha en animant les voix de celles qui l'aimaient. Elle se fait ainsi non pas conteuse, mais écouteuse du récit. Au fil du récit, on suit les histoires de coeur, de rebellion, d'amitié. Les témoignages des femmes donnent l'impression que Zoulikha ne les a jamais quittée, telle une femmes oiseau qui volerait au-dessus de la ville...

    L'auteure rend ici hommages aux femmes oubliées de la guerre d'Algérie. Aux femmes qui ont joué un grand rôle, comme les hommes. Aux femmes qui n'ont pas le droit à la parole. Mais surtout elle rend hommage à Zoulikha. Cette femme indépendante et émancipée qui a tout laissé derrière elle pour aller combattre.

    Malgré un début difficile, je me rend compte que j'ai beaucoup apprécié ce livre. Assia Djebar redonne la parole aux femmes et combat l'oubli, que ce soit en Algérie ou bien en France.

  • Solange

    Entre récit fictif et biographie, l'autrice raconte l'histoire de Zoulikha, une combattante de la Guerre d'Algérie. J'ai eu du mal avec le style de l'autrice. Elle alterne entre la première et la troisième personne, est à la fois la narratrice et un personnage de l'histoire. L'histoire est racontée par la voix des filles de Zoulikha, de l'une de ses amies et d'elle-même. J'ai par contre aimé le côté historique de ce livre, qui m'a donné envie d'en apprendre plus sur l'Algérie.

  • Elisala

    Un très beau et triste témoignage sur une héroïne de la guerre d'Algérie.
    L'univers est à peu près strictement féminin, ce qui est surprenant pour une histoire de guerre, mais c'est le point de vue choisi et maîtrisé par l'auteure, ça apporte une réflexion intéressante sur la position de la femme dans la société algérienne, l'air de rien, d'hier à aujourd'hui. Et puis c'est l'histoire d'une femme, héroïne trop vite oubliée, d'une mère et de ses filles, trop vite orphelines. "Ainsi - rêve l'étrangère - Zoulikha l'héroïne flotte inexorablement, comme un oiseau aux larges ailes transparentes et diaprées, dans la mémoire de chaque femme d'ici..."
    Avec une écriture très poétique (parfois trop même, on se perd un peu dans les volutes des phrases), le récit se déroule, se dévoile petit à petit, par des changements chronologiques et narratifs très bien maîtrisés.
    Ainsi, son histoire est racontée à plusieurs voix, par un jeu un peu enivrant de changement de narration.
    C'est très beau, très triste, j'ai dévoré ce livre...

  • Bel

    Assia djebar rend un hommage à une femme algérienne Zoulikha qui est monté aux maquis pendant la révolution algérienne ainsi elle rend hommage à toutes les femmes oublié pendant la guerre. Zoulikha une héroïne naquit dans une ville algérienne, elle a tant souffert c'est ce que l'a poussé a rejoindre les mojahidines. Une femme brave qui a laissé tout derrière elle ses deux filles ses proches , elle se déguiser en une vielle dame qui vend et descend en ville. L'histoire n'est pas raconté par Assia mais par ses filles, Mina sa petite qui cherche la vérité sur sa mère et par son amie qui l a tant aider Lia lbia . Assia djebar a fait un excellent travail, elle a donné une paroles à toutes les femmes qui n'ont pas une paroles, elle a fait preuve que même les femmes ont joué un rôle très important pour l'indépendance tout comme les hommes.

  • senteurs livresques 🍂

    Là-bas, dans chaque cité- petite ou non, antique ou pas - surgissent d’autres Zoulikha. Dans chaque lieu où se sont entremêlés peur et attente, audace et, hélas crime sauvage dans l’ombre, une figure de tragédie, en un éclair, une seule nuit ou durant toute une année, illumine notre espace vidé.


    - Assia Djebar, La femme sans sépulture.

  • Mar&Lecturas

    Diferente en su narración puede resultar lioso al principio pero maravilloso una vez le coges el punto.

  • Ana Gutierrez

    “¡He visto a mi amor fusilado!
    ¡En el patio de una oscura cárcel!
    ¡He gritado, no he gritado!
    ¡Su sangre lavamos cada tarde!”

  • Maite Mateos

    A través de la intertextualidad Assia Djebar, una de las voces más críticas entre los escritores árabes que estudió en Francia y fue miembro de la Academia Francesa, además de ganadora de prestigiosos premios como el Marguerite Yourcenar en 1997, homenajea en La mujer sin sepultura a una figura de la historia más silenciada de su Argelia natal. Es una historia estremecedora, dura y triste en la que confluyen varios géneros, entre la novela testimonial y la biografía. Es la historia de Zulija Udai, una heroína de la guerra de independencia argelina (1954-1962) que ahora resurge con fuerza desde la memoria de otras mujeres, desde las voces de aquellas que la conocieron en profundidad, como las voces de sus propias hijas Hania y Mina, la voz de su cuñada Zora o la voz de su amiga doña Lionne. Voces intercaladas con la de la propia Zulija, que emerge desde la ficción para dar forma a sus pensamientos.
    Voces que nos cuentan que Zulija fue la primera mujer árabe de la región en obtener un diploma escolar, que hablaba fluidamente el francés, que vestía como una europea y sin velo cuando se le antojaba, que se divorció dos veces y tras el asesinato de su tercer esposo, miembro del maquis, decidió tomar su relevo como guerrillera en la lucha contra los colonizadores franceses, actuando de enlace entre la ciudad y la montaña.
    Y la propia voz de Zulija nos cuenta como fueron sus últimas horas antes de morir, antes de ser ejecutada y quedar insepulta… Pues su cuerpo nunca fue recuperado por su familia.
    Voces de mujeres todas ellas que narran la historia de una mujer extraordinaria, valiente e independiente, que organizó toda una red de mujeres para apoyar a los guerrilleros que luchaban por la independencia de un territorio colonizado por una cultura extraña, unos guerrilleros que prometían luchar también por el voto de las mujeres argelinas... aunque todo acabara siendo un espejismo para ellas.

  • Boukhalfa Inal Ahmed

    "La femme sans sépulture" est ,un roman de l 'écrivaine
    algérienne ,Assia Djebar .L 'héroïne est une femme au
    caractère bien trempée .Elle a un rêve et un idéal .Cette
    femme , Zoulikha , voulait participait à la Révolution et
    prendre les armes contre le colonisateur .Elle rejoint le
    maquis au printemps 1957 .Deux ans plus tard , elle est
    arrêtée par l 'armée française . Ce qui est sûr ce qu 'elle fut atrocement torturée .Elle mourra des sévices inhumains qu 'elle a subi .Dans les archives de l 'armée ,coloniale ,elle fut portée disparue .Aucune trace ni aucun indice sur les lieux où l 'on pouvait trouver les restes de son corps .
    En écrivant ce roman , Assia Djebar , a voulu témoigner sur la participation de la femme à la lutte de libération .Les femmes qui ont participé avaient autant de courage que les hommes .Elles ne craignaient pas le sacrifice suprême c 'est à dire la mort .Ce roman doit être considérer comme un témoignage à Zoulikha et la faire
    sortir de l 'oubli où on a voulu l 'enterrée .Les anciens et
    ses trois filles peuvent être fière de cette mère qui restera
    toujours vivante dans leurs esprits !Reposes en paix Zoulikha
    Ton âme restera à jamais vivante parmi les nobles Algériens et merci à Assia Djebar pour ce sincère
    témoignage !

  • Libby

    Finally finished! This was actually a pretty short book, but it took me at least halfway through to get out of my "look up every word" mode of reading in French, plus I kept stopping and starting which took longer. I enjoyed this fictionalized account of a real woman's life--Zoulikha, a woman who joined and led one of the freedom fighter groups from the Algerian war. As in other works of Djebar that I've read (some in English, some in French), this has some beautiful imagery (and disturbing imagery, toward the end) and lyrical language.

  • Nadia

    I feel weird reviewing books not in my first language cause I can never really tell if it's the book or if I missed some really important nuance and am being a jerk. Regardless, this was a fast read and was pretty interesting throughout. I like her writing style and the subject and I didn't realize till I brought this home that it came out pretty recently so I definitely will be checking out her earlier stuff as well.

  • Dilan Çapar

    "Benim kentimde insanların neredeyse tamamı kulaklarında balmumuyla yaşıyor.Dünkü yangının yankısını duymamak için.Kendilerini, sakin küçük yaşamlarının akışına huzurla bırakabilmek için unutmayı seçtiler."

  • Jan

    The story is very close on the facts from which it is derived, that is noticeable. Embedded in a novel, it serves the story well. JM

  • Jacqueline

    Wonderful. It is so culturally interesting and alive.