Title | : | Le Diable au corps \u0026 Le bal du Comte d'Orgel |
Author | : | |
Rating | : | |
ISBN | : | 2237000360 |
ISBN-10 | : | 9782237000367 |
Format Type | : | Kindle , Hardcover , Paperback , Audiobook & More |
Number of Pages | : | 268 |
Publication | : | First published January 1, 1923 |
Le Diable au corps \u0026 Le bal du Comte d'Orgel Reviews
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Due romanzi brevi che trattano entrambi di adulterio. Nel primo, Il diavolo in corpo è lo stesso protagonista, uno studente adolescente, a narrare la sua storia di passione con Marthe, una giovane di poco più grande di lui, fidanzata con un soldato che poi sposerà e che partirà per il fronte. Nel secondo romanzo - Il ballo del conte d'Orgel pubblicato postumo grazie a Jean Cocteau, dato che Radiguet morì ad appena vent'anni - l'adulterio non si consuma nel corso del libro, ma viene praticamente annunciato dall'indifferenza del conte d'Orgel - Anne, un nome che mi ha fortemente confusa per tutto il libro, ma ho scoperto che un tempo Anne era un nome maschile in francese, in particolare tra l'aristocrazia sotto l' Ancien Régime - e dalla mancanza di forza di volontà di sua moglie Mahaut, che, pur essendo innamorata del marito, si piega agli eventi e non riesce a respingere il giovane Francesco de Seryeuse, che prova per lei un'attrazione malsana.
In entrambi i romanzi la relazione tra i due amanti è febbrile, malata; nata dall'indifferenza e dalla noia di vivere. -
Celle-ci est, à mon sens, l'une des oeuvres les plus touchantes jamais écrites !
Bien qu'il ne soit pas le meilleur que j'ai lu, j'ai une profonde affection pour ce livre. J'en ignore l'origine.
Je l'ai lu en 2009, l'ai relu à trois/quatre reprises, mais n'ai jamais su comment le décrire proprement sans pour autant courir le risque d'en galvauder l'esprit - par inadvertance-. Pourtant, c'est le genre d'écrits à me rendre prolixe tellement il a eu de l'effet sur moi (en a toujours). Je suppose que je craignais digressions sans le moindre à-propos.
D'ailleurs, j'en parle à tout le monde, et ne manque aucune occasion pour le recommander. C'est même devenu un dada que j'enfourche à chaque fois que je discute littérature avec quelqu'un.
Dans ce qui suit, je me permets de mettre en exergue des éléments clés de cet écrit, en espérant ne pas tarabuster sa portée significative.
Dès sa parution "Le Diable au corps" suscite une consternation tous azimuts ; certainement parce que son histoire n'obtempère pas du tout aux censures littéraires instaurées à l'époque.
Quant au style, il est simple sans frôler à aucun moment le simplisme, avec des enjolivures discrètes et subtiles. Rien de pompeux, rien d'emphatique, rien de sentencieux ! Que des paragraphes ciselés dans un français classique comme je l'aime, raffiné et très affuté.
La façon dont Radiguet retrace son intrigue est vraiment carrée, tout est opportun (Il existe quelques passages frénétiques, mais ils sont élégamment placés). Je reconnais que l'usage du terme "opportun" pour dépeindre une histoire qui importunait à l'époque, semble indu, mais c'est ce qui fait justement tout le charme du livre : Il est écrit sans la moindre indignation, sans la moindre retenue. Remarquable contraste ! Très beau surtout. Joliment représenté.
Radiguet n'avait que 18 ans lorsqu'il rédigeait ce qui deviendra, par la suite, un chef-d'oeuvre français notoire des années 20. Néanmoins, son approche était très profonde pour un si jeune et novice écrivain.
Dommage que la grande faucheuse l'ait emporté avant qu'il n'ait le temps de produire d'autres chefs-d'oeuvres. Néanmois, le prodige a marqué l'histoire de la littérature française.
Ce livre n'est pas un branle-bas de combat ! Toutefois, il ne manque point de spontanéité.
Les péripéties et la fin malheureuse et imprévisible de l'histoire ont provoqué chez moi un tohu-bohu de sentiments et de réflexions, pourtant ce livre n'a rien d'un tohu-bohu.
Tout ceci me porte à croire que c'est peut être cette espèce de tempérance maitrisée, dont ce livre est empreint, qui me charme autant. -
L'amour et l'immaturité, leurs excès, leur égoïsme, leurs petites intrigues insignifiantes qui prennent des proportions injustifiées sous la pression d'une société en guerre et mue par des valeurs conservatrices, dont on s'accommode en dissimulant et en intrigant encore plus, jusqu'à la mort. Le Diable au Corps n'est pas une lecture facile, elle est cousue de réflexions sur l'amour bien sûr et les extrémités auxquelles il nous porte. On est tantôt agacé par celui qui découvre son pouvoir sur une femme plus âgée alors qu'il est si jeune et bénéficie lui-même d'une grande liberté au sein de sa famille, tantôt touché par sa fougue et sa quasi absence de pudeur sur ses sentiments et son attitude souvent discutable dans sa relation amoureuse. Marthe, l'objet de sa passion, en devient fade et quasi transparente. Peut-être est-ce parce que c'est justement un aperçu des tourments d'un très jeune homme amoureux pour la première fois qu'on est malgré tout intrigué, taiseux qu'ils sont pour la plupart.
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il diavolo in corpo
(letto da Paola Pitagora) -
Ma situation est, pour citer l'auteur lui-même la suivante : "ce qui est trop simple à dire, on n'arrive pas à l'énoncer clairement". Je devrais donc vous annoncer, sans plus tarder, mon plaisir de lecture, malgré un rythme de la narration qui ralentit par moments. Je suis arrivé(e) à cette lecture grâce à un auteur roumain de la même époque, Anton Holban. Celui-ci, dans sa nouvelle "Prélude sentimental", non encore traduite en français à ma connaissance, explore les ressorts et les paradoxes de l'amour. Son narrateur affirme n'avoir ressenti le bonheur parfait qu'à l'écoute du quartet Op. n°127 de Beethoven, mais surtout il offre à son amoureuse Le Bal du Comte d'Orgel qu'il qualifie de "livre subtil, écrit probablement sous l'obsession de Dominique". L'histoire des "sentiments interdits" (le syntagme revient plusieurs fois dans le roman) entre Mahaut (Mme. d'Orgel) et François de Séryeuse est, en effet, une fine analyse psychologique écrite en un style sobre je dirais, mais d'époque. Le charme est désuet, mais il opère, comme ce "charme slave", la seule chose dont peut encore se vanter le prince Naroumof.
Je cite encore un passage sur l'idée de bonheur (parfait ?) : "François de Séryeuse se laissait porter par la sérénité des lieux, comme le nageur qui fait la planche. Tout ne s'attachait-il pas à lui donner des leçons de calme ?"
Cela me fait penser aussi à l'image de fin du film de Mathieu Almaric, "Le stade de Wimbledon" (1997) où, Jeanne Balibar, si je ne m'abuse, fait la planche. Il ne me reste naturellement plus à présent qu'à me plonger dans la lecture du "Diable au corps". -
"L'infelicità non si accetta. Solo la felicità sembra dovuta". (Il diavolo in corpo) Un romanzo non perfetto ma che dimostra eccezionale finezza psicologica considerato il suo autore diciassettenne...
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One of these books that made me feel like every page I finished was one less page of pleasure for me.
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Gelezen tijdens mijn adolescentie is dit één van de mooiste romanische verhalen die ik ken. "Van de liefde bezeten" in het Nederlands, een oude Salamander voor de periode van het pocketbook. Over een jongeman die tijdens de Eerste Wereldoorlog verliefd wordt op een oudere vrouw van wie de man aan het front is.
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A curious book. I can understand why it raised such consternation given the storyline, but I don't feel that the writing deserves the high level of praise it's garnered over the years, and the intense attention it received from people like Cocteau seems misplaced.
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Belle histoire d'amour avec une fin inattendue. Français ciselé à l'ancienne. Mériterait d'être relu.
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"Tüm anneler, prensip olarak şu hayatta en çok oğullarının mürüvvetini görmek isterler ama seçtikleri eşleri hiç bir zaman oğullarına uygun bulmazlar."
(sayfa 108)
Kitaptaki hikaye o kadar canlı anlatılmıştı ki, okuyanda sanki en yakın arkadaşının gizli bir sırrını uzun uzun dinlemiş hissi yaratıyor.
Birinci Dünya Savaşı sırasında Paris'te geçen bu hikayede François, kendisi 16 yaşında, güzeller güzeli Marthe'ya aşık oluyor. Yalnız bu aşkta tehlikeli bir şey var, Marthe nişanlı evlenmek üzere...
Beni bu kitapta en çok şaşırtan durum , yazarın bu kitabı "on dokuz" yaşında yazmış olması ve yetenekli yazarın ne yazık ki, yirmi yaşında tifodan vefat etmesi.
Kısacacık ömrüne üç kitap sığdırmış bu yazarın vefat ederken en yakın arkadaşına söylediği son sözler şuymuş:
"Dolaşan bir renk var ortalıkta ve o renkte saklananlar..."
Radiguet her zaman gençlerin yazma hakkını savunarak ‘bu bir gerçek, hem de hiç savsaklanmayacak bir gerçek, yazmak için yaşamış olmak gerekir'
demiş.
Bence bu İçimizdeki Şeytan kitabını adeta yazmamış yaşamış. Zaten söylentilere göre, kitap kendi hayatındaki bir kesiti anlatıyormuş. -
jeune écrivain français qui écrirait sur les choses qui occupent le cerveau d'un adolescent fermé dans la salle vicelarde