Sido / Les vrilles de la vigne by Colette


Sido / Les vrilles de la vigne
Title : Sido / Les vrilles de la vigne
Author :
Rating :
ISBN : -
Language : French
Format Type : Mass Market Paperback
Number of Pages : 243
Publication : Published February 1, 1991

Dans la première partie du livre, Colette fait revivre Sido, sa mère tant aimée. Elle nous parle aussi de son père, " le capitaine ", second mari de Sido, de sa sœur aînée, " l'étrangère ", et de ses deux frères, " les sauvages ", de l'amour qui unissait ses parents, et de son enfance heureuse. Dans la seconde partie, des confidences, des anecdotes, des dialogues sur tous les thèmes chers à Colette: l'amour, l'indépendance, la solitude, les souvenirs, les bêtes, la nature composent Les Vrilles de la vigne. Avec ce style dru, savoureux, propre à Colette, ces récits, d'une extraordinaire poésie, sont parmi les plus beaux de notre littérature.


Sido / Les vrilles de la vigne Reviews


  • Lillyyyy :)

    J'ai lu que Sido et je pense pas lire les vrilles de la vigne (en tout cas pas maintenant) mais j'ai vraiment beaucoup aimé ! Vraiment sa plume >>>
    Les chapitres sur son père étaient mes préférés et j'ai hâte de l'étudier en cours au final hehe

  • Marie

    La magie de ce livre réside dans le style inimitable de Colette, extrêmement riche et poétique : un vrai régal pour tout amoureux des mots et de la langue française !
    Et puis il y a le ton, légèrement nostalgique, qui donne une atmosphère magique à ces écrits... On est littéralement transporté à une époque révolue, et plus belle, plus "vraie" que maintenant en quelque sorte, qui fait écho au passé de nos grand-parents que tout un chacun porte en soi...

  • Suzanne

    j'allais faire une blague sur avril lavigne mais le dernier texte ("un rêve") m'a fait pleurer

  • Olivia

    Y’a des belles paroles et la passion de la vie se ressent à travers les mots, Colette est une auteure très intéressante, qui se démarque et un peu sassy des fois. Mais parfois c’est trop stop, en plus les dialogues de bêtes c’est pas fun

  • Etienne Mahieux

    L'éditeur intellectuel du volume commence par en torpiller le principe : selon lui, si "Sido" a été rapproché des "Vrilles de la vigne", c'est uniquement pour faire un volume de taille convenable. Il est vrai que les deux titres, plutôt prestigieux dans la bibliographie de Colette, sont remarquablement courts, surtout "Sido".
    "Sido", en effet, comme chacun sait, est un recueil de souvenirs d'enfance, un genre dans lequel les auteurs tendent à s'étaler avec complaisance. Au contraire, "Sido" frappe par sa remarquable densité. Colette y évoque son enfance en Puisaye, en trois chapitres centrés respectivement sur sa mère Sidonie, dite Sido, sur son père, et sur ses frères. Mais outre la préséance qui lui est ainsi accordée, Sido apparaît vite comme le personnage dominant, autour duquel s'organisent une série d'épiphanies pleines de sens ; Colette la présente d'ailleurs comme celle qui lui a enseigné l'observation des êtres et des choses. Le récit entier tourne littéralement autour d'elle. D'abord elle est décrite en majesté, dans son jardin, communiquant avec ses voisins des jardins mitoyens, au centre d'une "rose des vents". Douée d'une sensibilité remarquable aux êtres et à l'univers, qui l'amène à prédire infailliblement les caprices de la météorologie, Sido est présentée comme une sorte de divinité païenne, aux mystérieuses accointances avec la nature, autour de laquelle tourne tout le petit monde du village. Si le récit tourne autour de Sido, c'est également dans le sens où son apparence se modifie comme celle d'une statue (toujours la déesse-idole) quand l'observateur a la possibilité de tourner autour. L'ouverture la saisit dans son observation acerbe de ses voisins, et la présente immédiatement comme une moraliste acérée dont on peut craindre qu'elle ne soit impitoyable. À la fin, un geste plutôt douteux de son fils aîné, certes chéri entre tous, lui inspire un commentaire d'une grande indulgence, qui montre sa compréhension et sa sympathie pour les motivations du jeune garçon. La femme qui paraît dure révèle ainsi, sous la plume de sa fille, sa face tendre et cachée.
    "Les vrilles de la vigne" sont un recueil de textes relativement disparates, qui vont du poème en prose extrêmement travaillé à l'article de circonstance pour la presse dite féminine, en passant par le conte animalier ou par quelque supplément au recueil précédent, "Dialogues de bêtes". Alors que "Sido" est une oeuvre de la maturité, "Les Vrilles de la vigne" date de 1908, époque où Colette affirmait sa personnalité artistique en sortant de l'ombre abusive de son mari. À certains moments, le style est celui du genre ou de l'époque — cette prose poétique aux effets un peu théâtraux dont Proust eut, lui aussi, à s'extraire. À d'autres, et parfois par surprise, il devient très personnel, souvent dans des passages qui naissent de l'observation concrète ; Colette alors se dégage de toute pose et de toute mode, et devient pleinement elle-même. Mais ce qui frappe particulièrement dans "Les Vrilles de la vigne", c'est que soit directement, soit allusivement, soit par le biais d'allégories animales (ses deux familiers Toby-chien et Kiki-la-doucette semblent incarner deux faces de sa personnalité, et anticipent de façon frappante sur le Milou-ange et le Milou-démon de Hergé), soit par la confrontation avec une amie qui respecte les convenances bourgeoises, ou même avec son double de fiction Claudine, Colette fait le point sur son existence, au moment précis où sa séparation d'avec Willy (dont elle plaisante volontiers les manies stylistiques) devient irrémédiable, et où elle s'impose comme autrice sous son propre nom. L'autoportrait est d'une courageuse franchise qui inspire, rétrospectivement, un immense respect : divorcée, bisexuelle, artiste scandaleuse, Colette assume tranquillement tous ces aspects de sa personnalité, en même temps qu'elle témoigne de son inscription dans une tradition familiale (celle, déjà, de Sido, ancrée dans l'observation de la nature et des choses), et de sa compréhension amusée des ressorts de la société dont elle a choisi les marges.

  • Domitylle (can only update books rn. sorry)

    Je m'attendais à pire mais quand même, ce n'était pas incroyable, loin de là...

    Vous autres, vous ne pouvez pas vivre n’importe comment…C’est là votre supplice, votre
    orgueil et votre perte.


    Pour être très honnête, je trouve que ce livre n'avait pas beaucoup de sens. Il revenait en arrière incessament ce qui était quelque peu déroutant et ne permettait pas de tout comprendre (pour la partie Sido ). Il parlait de tant de choses diverses et variées qui n'avait pas de lien entre elles. Il mélangeait les genres en incluant des souvenirs mais aussi de la fantaisie. Bref, j'espère qu'avec son étude au cours de l'année ma compréhension de cet ouvrage s'agrandirera afin que je puisse le comprendre et l'analyser autant qu'il me le sera demandé.

  • lire.des_livres

    Une lecture qui m’a un peu ennuyée mais qui n’était pas mauvaise pour autant. J’ai trouvé certaines phrases beaucoup trop longues, ou certains textes des Vrilles de la vigne inutiles mais la plume de l’auteure est vraiment belle et poétique. J’ai beaucoup aimé comment elle racontait le souvenir de sa famille, c’était vraiment très joli. Dans les vrilles de la vigne, les passages avec les animaux m’ont beaucoup plu (surtout quand le chien parlait), car ils montraient vraiment la force et l’intelligence de la nature. Un des derniers textes sur "la chienne" m’a vraiment intrigué, je l’ai beaucoup aimé pour son mystère.
    Elle célèbre le monde en écrivant un livre entier sur la nature et les animaux, sa diversité. On remarque qu’elle compare souvent les humains aux animaux, comme s’ils étaient plus forts.

  • ✘✘ Sarah ✘✘ (former Nefarious Breeder of Murderous Crustaceans)

    Les livres de Colette sont un vrai bonheur et son style est incomparable.

  • Edragone

    4
    Très surpris par le style de Colette dans une période où la littérature cherchait à rompre avec les codes. C'est probablement quelque chose qui se rapproche de la prose poétique.
    L'histoire suit essentiellement les personnages qui ont joué un rôle dans l'enfance de Colette, et en premier lieu, Sido, sa mère. C'est.touchant, on y voit plein de tendresse et d'amour.

    Les Vries de la Vigne est un recueil de nouvelles assez inégales, certaines nouvelles sont intéressantes, d'autres beaucoup moins je trouve. Ceci dit, la forme que prend les nouvelles est assez hétéroclite, parfois, ce sont des petites pièces de théâtre par exemple.

    Sido m'a bien donné envie de poursuivre la lecture de Colette à l'avenir !

  • Prune

    Au programme du bac de français, je me résous à lire Colette (après avoir abandonné Rabelais à mi-chemin). J’ai été séduite par la sensualité de l’écrivaine, par les descriptions de son jardin d’enfance, par sa plume imprégnée de fleurs, de chats et de chiens. J’ai parfois eu du mal à suivre ses longues phrases dont on espère la fin prochaine, ses phrases qui s’envolent sans jamais atterrir, mais je suis ravie d’avoir pu découvrir cette charmante autrice.

  • Cocolo

    Je n'ai lu que la partie de sido.
    J'a beaucoup aimé certains passages, très poétiques, mais j'ai trouvé l'histoire plutôt lente et parfois même ennuyeuse.
    La partie sur ses frères, "les sauvages" était beaucoup moins intéressante que celle des parents de Colette.

  • Marlalalala

    J'aime bien, j'aime pas plus que bien mais j'aime bien. C'est doux et ça donne envie d'en lire d'autres en tous cas.
    Par contre à faire étudier à mes élèves, c'était clairement pas le choix du siècle... L'année prochaine je change pour la simplicité !

  • Emma

    how could i dislike when i feel so connected to her family ? the importance of nature in the portraits of her parents is so touching and beautiful. that’s a yes. i will reread it.

  • Lucille Blondel

    histoire super intéressante, belle découverte de l'auteure

  • Lisa Wendling

    2⭐️ for sido
    0-1⭐️ for les vrilles de la vigne

    School read but I’m so disappointed by it, i find it hard to remember 1 short story and 20 novels for a test

  • Clemaxx

    Franchement Colette tu décrit trop et tu célèbres trop le monde j’en peux plus mais après ta mère elle a l’aire folle mais gentille

  • evans

    bah j’ai pas tout compris mais ok

  • Ju’🌼

    Livre cours de français

  • Nonie

    I believe this book is part of the French school curriculum for high school (junior or senior?) students. Truthfully, I'm afraid this mandatory classic may be seen as simply boring to them, I don't know. But one thing I'm happy about is that the French school curriculum finally features more women writers.
    Unfortunately, the book starts with the preface of this 2022 version, written by a man from the Académie française (I have some beef with them, as a former language student). And... this man not only used the n-word to describe the way Colette was used by her first husband (who would make her write non stop to make more money) when the word 'slave' could've been used or literally any other word instead of a whole racial slur (wtf a book aimed at highschoolers), but the writing was also so so messy I felt bad for Colette.

    Putting this awful preface apart, this was my very first Colette book, which is a shame as she's quite THE famous author in my home region. Colette came from the countryside in Burgundy, just like me. My grandma's first name is Colette and she remembers studying Colette's Claudine series. In Colette's (the author) natal village, there's a museum dedicated to her so of course my grandma, my aunt and I visited it, last October. That's why I picked this book up.

    A collection of short stories, starting with Colette's literary portrayals of her mother, then her father and then her siblings. The second part of the book is made of several other very short short stories about nature, animals, nostalgia for the countryside, the performing scene, criticising Parisian society...
    Colette's work is mostly autobiographical or at least fictionalised autobiography. She writes about her family, her natal Burgundy, her cat, dog, her lover, her being an introvert. This is not a book filled with lots of actions nor lots of dialogue. It's descriptive, it's simple. While at the same time, it's not really that quiet. Colette is an author who depicts little scenes from everyday life (fishing, tea with a friend, leaving after a night spent with a lover etc). She wrote about everything.

    Colette's writing took me a while to adjust to. For some reason, she uses so many (useless?) commas (even for the French language). There were also repetitions: words used several times in the same sentence. This made the writing a bit dense and redundant and could have benefited from cleaner editing. But I guess that's the Colette style.

    Honestly, I liked some stories and I'm so glad an author from my little Burgundy countryside was a successful writer, in particular a sapphic woman, in her time and still today. I don't mind the stories about everyday life, I actually appreciate reading about cats, dogs or even just contemplating the sky but it was nothing astounding either. Besides, this book kinda put me back into a reading slump.
    I recommand if you want to get more into French-speaking literature, especially written by women, and if you like reading about simple everyday life things and nature in a rather autobiographical writing.

  • Valentine

    J’ai découvert l’écriture de Collette avec cette œuvre Sido et avec cette édition qui a la particularité de regrouper d’autres écrits de l’auteure « Les vrilles de la vigne ». Colette a l’art de rendre la moindre scène de la vie quotidienne poétique.

    Dans Sido, l’auteure dresse le portrait de sa mère, son père surnommé « le capitaine » et de ses frères les « sauvages ». Cette œuvre autobiographique est un condensé de ses souvenirs : ses observations du jardin avec sa mère ( les descriptions du jardin sont super agréables et donnent clairement envie de jardiner :)), sa relation avec chacun des membres de sa famille...

    L’écriture m’a plus d’une fois fait sourire, les comparaisons et descriptions qu’elle fait me rappellent par moment des souvenirs passés ou des réalités.



  • Totoro

    C’était très joliment écrit, presque poétique, agréable à lire; néanmoins, malgré des réflexions intéressantes sur la mère et des portraits de familles très beaux, je n’en vois pas trop grand intérêt; je ne comprend pas comment cette histoire s’achève, mais j’imagine que cette atmosphère vaporeuse est la même que lorsque on pense aux souvenirs de notre enfance.

  • Terry

    It took me quite awhile but I finished the original French version. In this case the read on computer worked well because I could look up vocab when I needed too....Colette invented! I did get tired of the repetitive language in the short stories...this almost seemed like a collection of stories she sat down and wrote in a weekend....about what went on around her....but then, that's probably the magic of Colette!