Communicating Vessels by André Breton


Communicating Vessels
Title : Communicating Vessels
Author :
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ISBN : 0803261357
ISBN-10 : 9780803261358
Language : English
Format Type : Paperback
Number of Pages : 161
Publication : First published April 1, 1965

What Freud did for dreams, André Breton (1896–1966) does for despair: in its distortions he finds the marvelous, and through the marvelous the redemptive force of imagination. Originally published in 1932 in France, Les Vases communicants is an effort to show how the discoveries and techniques of surrealism could lead to recovery from despondency. This English translation makes available "the theories upon which the whole edifice of surrealism, as Breton conceived it, is based." In Communicating Vessels Breton lays out the problems of everyday experience and of intellect. His involvement with political thought and action led him to write about the relations between nations and individuals in a mode that moves from the quotidian to the lyrical. His dreams triggered a curious correspondence with Freud, available only in this book. As Caws writes, "The whole history of surrealism is here, in these pages."


Communicating Vessels Reviews


  • Michael

    “...it is deplorably shortsighted and timid to admit that the world can be changed once and for all, and then to deny oneself beyond that, as if it were profanatory, any incursion upon the immense lands that still remain the be explored” (140).

  • Colin

    Freud-Breton correspondence in the back!

    Moral: decipher dreams so as to dream unciphered.

  • Etienne Mahieux

    André Breton a entrepris l'écriture de ce livre en 1931. Le surréalisme commençait à être discuté, et l'engagement de Breton auprès du PCF, dont il porte ici un ardent témoignage, ne lui permettait pas d'ignorer l'étroitesse de vues de bon nombre de ses camarades, qui ne voient pas beaucoup plus loin que les résultats du plan quinquennal, alors que lui espère en l'avènement d'un humanisme intégral. "Les Vases communicants" portent sur l'importance du rêve. Breton voit en lui une part essentielle de la vie psychique et spirituelle humaine, qui n'est pas essentiellement séparée de l'état de veille ; la révolution, en dégageant l'homme des contraintes de la société capitaliste, doit permettre à chacun d'explorer plus avant son humanité.
    De tous les ouvrages de Breton que j'ai lus, c'est celui qui accorde le plus de place à la raison des gens raisonnables. On sent l'auteur dans une période de transition, où il doit se défendre face à des analyses qui portent d'autant plus qu'elles ne sont pas forcément des accusations — d'être un mystique qui ne l'admet pas, ou d'être idéologiquement "bigame", professant le matérialisme révolutionnaire tout en cultivant la vie spirituelle, ou tout simplement prônant la révolte dans ses écrits tout en vivant de façon presque parfaitement bourgeoise. Même si l'on reconnaît immédiatement sa voix personnelle, entre les méandres d'une phrase qui épouse la pensée et des salves polémiques redoutables, la première partie des "Vases communicants" est somme toute un essai de psychologie de facture assez classique, où les phrases dédaigneuses vis-à-vis de la poésie ne manquent même pas ; l'auteur y analyse ses propres rêves, mais en suivant de son propre aveu l'exemple de Freud : il revendique cependant l'absence d'autocensure. Le titre du livre lui-même, loin de l'image surréaliste, est une métaphore assez limpide de sa thèse, que Boileau n'aurait peut-être pas condamnée.
    La deuxième partie est basée sur le récit d'une crise personnelle, qui remplit l'existence de Breton de ces "hasards objectifs" dont il n'a cessé de s'émerveiller. Il retrouve alors le ton de "Nadja", qui sera plus tard celui de "L'Amour fou", ce merveilleux reportage de ce qui échappe au reportage. Le récit plaide en faveur de la porosité du rêve et de la veille puisque, dans ces phases particulièrement intenses de l'existence, la vie éveillée semble obéir elle-même aux lois du rêve et à la surdétermination du sens. Ce faisant, Breton propose une poétique de ses récits.
    La troisième partie se place sur le terrain idéologique et Breton y expose ce qu'il espère du socialisme, ou le socialisme qu'il espère. C'est ici que se sent le plus son désarroi devant une certaine médiocrité du mouvement communiste, qu'il soutient pourtant avec force, comme il veut perpétuer l'aventure surréaliste, pour ainsi dire "quand même" (une attitude qu'Aragon poussera très loin, mais nettement plus tard). Ce troisième mouvement commence dans une rhétorique politique assez orthodoxe, si j'ose dire, pour tendre finalement vers une prose poétique qui est du meilleur Breton.
    "Les Vases communicants" est donc d'une bigarrure qui le rend quelque peu inégal, et comporte pourtant des pages magnifiques et des idées importantes ; je ne peux me défendre de l'impression que Breton, acculé par la logique bourgeoise, y donne un coup de pied sur le fond de la piscine, avant de remonter.

  • Jess

    Surrealist in its modernity, life in both of its beauty as well as its despair. Never was truly a fan of Breton's Nadja, though through this lens Breton iterates in his utmost surrealist futility: a life of art, philosophy, intellect, meanings and definitions that render not entirely, hopeless.

  • Ana

    Este libro requiere de un estado de ánimo especial por parte del lector.
    Pues el surrealismo es casi la mitad de lo que se dice, y la que se entiende.
    Muy educativo, de cualquier forma, y me recuerda el cuento de "el traje del rey".

  • Alice

    "La fin ne saurait être pour moi que la connaissance de la destination éternelle de l'homme, de l'homme en général, que la Révolution seule pourra rendre pleinement à cette destination."

    - A. Breton, Les Vases Communicants, pp. 163-164.

  • John

    zip