Title | : | Infernal Dictionary Deluxe Edition |
Author | : | |
Rating | : | |
ISBN | : | 0997074515 |
ISBN-10 | : | 9780997074512 |
Language | : | English |
Format Type | : | 2 volume box set, imitation leather bound |
Number of Pages | : | 764 |
Publication | : | First published January 1, 1818 |
Infernal Dictionary Deluxe Edition Reviews
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Calling the Infernal Dictionary Deluxe Edition a book doesn’t do it justice. It’s not just a book, it’s a work of art. The Infernal Dictionary is 764 pages of demonology, occult, mythology, theology, and terrifying history. What makes the Infernal Dictionary so unique and sets it apart from all other encyclopedia / reference books on the occult is the quality of work put into restoring it from the original 1863 edition, the dozens of full-color portraits that bring this work to life in a haunting way that no other book has been able to match, and the sheer amount of knowledge that it contains.
This Deluxe Edition comes in a beautiful black box, and the Infernal Dictionary its self is broken up into two volumes. There are plenty of reference books on the occult on the market today. None compare to the Infernal Dictionary. It is a must have for every student of the occult, magick, demonology, and witchcraft. I’m going to have to update my Last Will and Testament. I’m taking this book with me to the grave.
It just went on sale. Get it now! -
This book is incredible! I recommend it to anyone that studies mythology, demonology, and the occult. It's over 700 pages of the scariest stuff the world has to offer. Demons, spirits, creatures, etc. This version also has some amazing artwork added to it. I cant say enough great things about this book. It's a little expensive, just over $100 (US), but worth every penny.
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propre à servir d’introduction
Je sortis hier à la promenade, pour dissiper les ridicules
imaginations dont j’avais l’esprit rempli ; et m’étant
enfoncé dans un petit bois, après environ un quart
d’heure de chemin, j’aperçus un manche à balai qui se
vint mettre entre mes jambes à califourchon, et bon gré
malgré que j’en eusse, je me sentis envolé par le
vague de l’air.
Bientôt, sans me souvenir de la route de mon
enlèvement, je me trouvai sur mes pieds, au milieu d’un
désert, où ne se rencontrait aucun sentier ; je repassai
cent fois sur mes brisées : cette solitude était pour moi
un nouveau monde. Je résolus de pénétrer plus loin ;
mais sans apercevoir aucun obstacle, j’avais beau
pousser contre l’air, mes efforts ne me faisaient
rencontrer partout que l’impossibilité de passer outre. À
la fin, fort harassé je tombai sur mes genoux ; et ce
qui m’étonna davantage, ce fut d’avoir passé en un
moment de midi à minuit. Je voyais les étoiles luire au
ciel, avec un feu bluetant ; la lune était en son plein,
mais beaucoup plus pâle qu’à l’ordinaire. Elle s’éclipsa
trois fois, et trois fois dépassa son cercle. Les vents
étaient paralysés ; les fontaines étaient muettes ; les
oiseaux avaient oublié leur ramage ; les poissons se
croyaient enchâssés dans du verre ; tous les animaux
n’avaient de mouvement que ce qu’il leur en fallait pour
trembler. L’horreur d’un silence effroyable régnait partout
et partout la nature semblait être en suspens de
quelque grande aventure.
Je mêlais ma frayeur à celle dont la face de l’horizon
paraissait agitée, quand, au clair de lune, je vis sortir du
fond d’une caverne, un grand et vénérable vieillard vêtu
de blanc, le visage basané, les sourcils touffus et
relevés, l’œil effrayant, la barbe renversée par-dessus les
épaules ; il avait sur la tête un chapeau de verveine, et
sur le dos une ceinture, tissue de fougère de mai, faite
en tresses. À l’endroit du cœur, était attachée sur sa
robe une chauve-souris à demi morte ; et autour de
son cou, un carcan chargé de sept différentes pierres
précieuses, dont chacune portait le caractère de la
planète qui la dominait.
Ainsi mystérieusement habillé, portant à la main gauche
un vase fait en triangle, plein de rosée, et à la droite
une houssine de sureau en sève, dont le bout était
ferré d’un mélange de tous les métaux, il baisa le pied
de sa grotte ; puis, après s’être déchaussé, arrachant
en grommelant certains mots, du creux de sa poitrine, il
s’approcha à reculons d’un gros chêne, à quatre pas
duquel il creusa trois cercles l’un dans l’autre : la nature,
obéissant aux ordres du nécromancien, prenait
d’elle-même, en frémissant, les figures qu’il voulait y
tracer.
Il y grava les noms des intelligences, tant du siècle que
de l’année, de la saison, du mois, de la semaine, du
jour et de l’heure. Ensuite il posa son vase au milieu
des cercles, le découvrit, mit le bout de sa baguette
entre ses dents, se coucha, la face tournée vers l’orient,
et s’endormit. Peu après, j’aperçus tomber dans le vase
cinq grains de fougère. Il les prit tous, quand il fut
éveillé ; en mit deux dans ses oreilles, un dans sa
bouche, replongea le quatrième dans le vase, et jeta le
cinquième hors des cercles.
Mais à peine celui-là fut-il parti de sa main, que je le vis
environné de plus d’un million d’animaux de mauvais
augure, tant d’insectes que de parfaits. Il toucha de sa
baguette un chat-huant, un renard et une taupe qui
aussitôt entrèrent dans les cercles, en jetant un
formidable cri. Il leur fendit l’estomac, avec un couteau
d’airain, puis leur ayant arraché le cœur, il les
enveloppa, chacun dans trois feuilles de laurier, et les
avala. Il sépara le foie qu’il épreignit dans un vase de
figure hexagone : cela fini, il commença les fumigations,
il mêla la rosée et le sang dans un bassin, il y trempa
un gant de parchemin vierge qu’il mit à sa main droite,
et, après quatre ou cinq hurlements horribles, il ferma
les yeux et commença les invocations. Il ne remuait
presque point les lèvres ; j’entendais néanmoins, dans sa
gorge, un bruissement comme de plusieurs voix
entremêlées. Il fut élevé de terre à la hauteur d’une
palme, et de fois à autre il attachait attentivement la
vue sur l’ongle de l’index de sa main gauche. Il avait le
visage enflammé, et se tourmentait fort. Après plusieurs
contorsions effroyables, il tomba en gémissant sur les
genoux ; mais aussitôt qu’il eut articulé trois paroles
d’une certaine oraison, devenu plus fort qu’un homme, il
soutint sans vaciller les monstrueuses secousses d’un
vent épouvantable qui soufflait contre lui, tantôt par
bouffées, tantôt par tourbillons ; ce vent semblait tâcher
à le faire sortir des cercles. Mais n’en ayant pu venir à
bout, les trois ronds tournèrent sur lui. Ce prodige fut
suivi d’une grêle, rouge comme du sang, et d’un torrent
de feu qui se divisait en globes, dont chacun se fendait
en éclairs, avec un grand coup de tonnerre.
Bientôt une lumière blanche et claire dissipa ces tristes
météores. Tout au milieu parut un jeune homme, la
jambe droite sur un aigle, la gauche sur un lynx, qui
donna au magicien trois fioles, pleines de je ne sais
quelles liqueurs. Le magicien lui présenta trois cheveux,
l’un pris au-devant de sa tête, les deux autres aux
tempes ; il fut frappé sur l’épaule d’un petit bâton que
tenait le fantôme, et puis tout disparut.
Alors, le soleil se remontra, et les étoiles reprirent la
couleur du ciel. Je m’allais remettre en chemin, pour
retrouver mon village ; mais, sur ces entrefaites, le
sorcier m’ayant envisagé, s’approcha du lieu où j’étais.
Encore qu’il cheminât à pas lents, il fut plutôt à moi que
je ne l’aperçus bouger. Il étendit sous ma main une
main si froide, que mes doigts en demeurèrent fort
longtemps engourdis. Il n’ouvrit ni la bouche, ni les
yeux ; et, dans ce profond silence, il me conduisit, à
travers des masures, sous les effroyables ruines d’un
vieux château inhabité, où les siècles, depuis mille ans,
travaillent à mettre les chambres dans les caves.
Aussitôt que nous fûmes entrés : vante-toi, me dit-il en
se tournant vers moi, d’avoir contemplé face à face le
sorcier Agrippa, dont l’âme, par métempsycose, est celle
qui jadis animait le savant Zoroastre, prince des
Bactriens. Depuis que je disparus d’entre les hommes,
je me conserve ici, par le moyen de l’or potable, dans
une santé qu’aucune maladie n’a jamais interrompue. De
vingt ans en vingt ans, j’avale une prise de cette
médecine universelle, qui me rajeunit, et restitue à mon
corps ce qu’il a perdu de ses forces. Si tu as considéré
trois fioles que m’a présentées le roi des démons ignés,
la première en est pleine ; la seconde, de poudre de
projection ; et la troisième, d’huile de talc. Au reste, tu
me dois de la reconnaissance, puisqu’entre tous les
mortels, je t’ai choisi pour assister à des mystères, que
je ne célèbre qu’une fois en vingt ans.
Après ces paroles, le magicien disparut, les couleurs des
objets s’éloignèrent, je me trouvai sur mon lit, et je
m’aperçus que toute cette vision n’était qu’un songe. -
Some demonic creatures in alphabetic order.
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A fascinating bit of work I nabbed for the art, and hang on to for the bizarre. Dictionary/encyclopedia sort of a thing, so not a straight read-through, but fascinating, and useful as a tool should one ever run across historical references.
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