Title | : | Mitsou: Ou comment l'esprit vient aux filles |
Author | : | |
Rating | : | |
ISBN | : | 2213014582 |
ISBN-10 | : | 9782213014586 |
Language | : | French |
Format Type | : | Mass Market Paperback |
Number of Pages | : | 192 |
Publication | : | First published January 1, 1919 |
Chéri, roman
Julie de Carneilhan, roman
Chambre d'hôtel, nouvelles
Le képi, nouvelles
La paix chez les bêtes
Les heures longues, 1914-1917
Journal à rebours
Mitsou: Ou comment l'esprit vient aux filles Reviews
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Stunning and incredibly beautiful writing. My grandmother gave me this book before she passed, and reading something she read in 2002, the year I was born, made it an even more beautiful experience.
It is such a beautiful little book and a perfect short summer read. -
J'ai retrouvé ce petit livre dans ma bibliothèque et ai réalisé que je ne l'avais encore jamais lu !
Comme toujours j'ai été frappée par l'intelligence, la finesse, la drôlerie de l'auteure, sa manière sans pareille d'analyser la nature humaine en profondeur mais aussi tout en délicatesse... -
Die Bücher von Colette lassen sich auch heute, 100 Jahre nach ihrer Veröffentlichung, noch immer sehr schön lesen. Meistens handelt es sich bei ihnen um kurze Erzählungen, die gut an einem Abend verschlungen werden können. So auch dieses Büchlein hier.
Zu Beginn brauchte ich ein wenig, um mich an den Erzählstil zu gewöhnen. Das Buch ist eine Mischung aus Drama, Erzählung und Briefroman. Einige Kapitel sind daher auch wie ein Theaterstück oder Drehbuch geschrieben. Hat man sich an diese munter wechselnden Erzählweisen eingestellt, kann man die Handlung auch genießen.
Mitsou ist eine Revuetänzerin in Paris, die 1917 während dessen Fronturlaub einen Leutnant kennenlernt. Zwischen den beiden entspinnt sich eine kurze Affäre, doch beide erkennen nach nur einer Nacht, dass sie keine gemeinsame Zukunft haben.
Eine kleine feine Erzählung, die zwar einerseits sehr leicht daherkommt, andererseits die dunklen Seiten des Krieges auch nicht außer Acht lässt: ""Mitsou, uns vierunzwanzigjährige Männer hat der Krieg von der Tür des Gymnasiums weggeholt. Er hat Männer aus uns gemacht; aber ich glaube, es wird uns immer fehlen, daß wir nie junge Männer waren." -
eminent novella. marvelous writing. take this as an example:
http://tumblr.com/x4n1g38q30 (copied from mitsou to kaffe in katmandu). this is very very modern and the novel doesn't ever let up. i figure colette is unfairly forgotten or rather shelved as a writer of girl stories. -
Wunderbar leicht und zart ist die Geschichte des 24-jährigen Revue-Girls Mitsou, das sich in einen unbekannten Leutnant verliebt. Abtauchen in eine andere Zeit (Paris zur Zeit des ersten Weltkriegs)... So herrlich naiv, ein bißchen glamourös, einfach schön zu lesen...macht Lust auf mehr von Colette.
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Leggere i libri di Colette è come tenere in mano un fiore: qualcosa di vivo, delicato, bellissimo ed effimero. Anche in questo breve romanzo riesce a creare una forte empatia per la pronta della storia e non possiamo che commuoverci per un amore fugace.
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Un opuscule bien romantique, voire cocasse, sans manières ni grand détour, formé de répliques et orgies épistolaires, et se balançant entre descriptions affectées et kyrielle de didascalies, de quoi passer un bon moment !
Prosaïques sont en général les œuvres de « Colette », j’en juge par la lecture de la pièce « En Camarades » qui en dit long sur cette touche distinguant cette plume emplie d’amusement.
Le récit portant « Mitsou » héroïne est construit de manière à allier au mieux des airs d’une pièce de théâtre complètement aléatoire, parfois saugrenue, et des bribes de roman épistolaire riche en effluves amoureuses mais aussi en fautes d’orthographe, de quoi redoubler l’étonnement !
Il soulève délicatement une mèche mince de cheveux qui repose sur la joue de Mitsou, et cherche à formuler son grief : « Son grand crime, c’est justement qu’elle oblige de penser à elle, en même temps qu’on est tenté de lui dire : « Petit souci, tu n’es pas de taille à devenir un grand tourment. »
Dans les coulisses d’un music-hall, Mitsou, petite artiste ingénue se morfond dans un lassant quotidien jusqu’au jour où surgissent dans sa loge son amie Petite-Chose accompagnée de deux soldats.
Froide et réservée, Mitsou changera de tempérament au cours du récit et se livrera aux jeux romantiques épistolaires, projetant ses ambitions et désirs refoulés sur un homme en qui elle placera ses espoirs, qui finira par la quitter pour une permission (guerre).
« C’est une ambition très grande, mon cher Lieutenant Bleu, et vous ne m’avez pas invitée à une promenade qui peut faire le tour de la vie… Commençons donc par le plus facile, et si vous n’êtes pas tout à fait découragé, donnez-moi, je vous en prie, encore votre sommeil à côté de moi, encore la surprise de vous suivre si facilement jusqu’au plaisir, – accordez-moi la confiance et la bonne amitié de votre corps : peut-être qu’une nuit, à tâtons, tout doucement, elles m’amèneront enfin jusqu’à vous. »
Les correspondances établies entre les deux démontrent à quel point les cœurs peuvent être purs et se livrer spontanément et sans artifices au jeu de l’amour, la plume poétique de Colette met l’emphase sur ce trait en particulier.
Pour sa part, la forme théâtrale du récit invite le lecteur à imaginer la situation, les scènes et toute la drôlerie qui va avec, aussi harmonieusement possible, elle démontre enfin l’influence des mécanismes amoureux sur la teneur des sentiments, qui s’achevèrent dans ce récit sans brutalité.
MITSOU (à sa femme de chambre.) : Si je ne vous l’ai dit vingt fois, je ne vous l’ai pas dit une : c’est les lampes électriques qui sont pour être mises le plus loin de la pendule, et les flam-beaux à bougies le plus près !
LA FEMME DE CHAMBRE (ressemblante à toutes les femmes de chambre qui ne dorment pas assez.) : Ah ! oui… Je ne me le souviens jamais…
MITSOU (la regardant) : Vous en avez une mine d’indigestion, aujourd’hui !
LA FEMME DE CHAMBRE (simple.) : Non, Mademoiselle, c’est les sept jours de permission de mon fiancé qui ont fini ce matin.
MITSOU : Ah ! C’est toujours votre même fiancé ? le ser-gent ?
LA FEMME DE CHAMBRE : Mon même. Seulement à pré-sent il est sous-lieutenant.
MITSOU (attentive) : Ah ! comment est-il habillé ?
LA FEMME DE CHAMBRE (étonnée) : Mais… comme un sous-lieutenant de zouaves.
MITSOU (indifférente) : Ah ! oui, un zouave… Ils ne sont pas en bleu, les zouaves… (Sonnerie du téléphone.) Allez voir ?
LA FEMME DE CHAMBRE (revenant) : C’est Monsieur qui fait dire à Mademoiselle que sa réunion des actionnaires le mettra trop en retard, qu’il ne viendra pas déjeuner.
MITSOU (indifférente.) Bon. (Fredonnant 🙂 Bon-bon-bon, bon-bon-bon… Vous pouvez dire à Julienne qu’elle ne fasse pas les aubergines… Pour ce que je les aime ! -
Nos obstinamos en contar siempre las cosas buenas, las que causan ternura y belleza, sobre todo cuando hablamos de amor.
Esta vez todo es distinto, por fin sale a la luz una historia de amor en la que las cosas no acaban bien, en la que uno ama y otro no, en la que las ilusiones que los personajes se habían hecho caen justo cuando llega el momento de conocerse.
Una historia muy real que muestra la fragilidad de los sentimientos y la facilidad con la que todo puede romperse.
"No sé con exactitud qué va a pasarnos. No sé, siquiera, si nos va a pasar algo. ¡Oh, espero que sí!... Somos muy jóvenes, estamos expuestos a todo. Pero antes de habernos conocido, e incluso si usted hubiese de olvidarme pronto, quiero darle las gracias con todo mi corazón. Quizá tenga pronto ante mí, en el espejo, la imagen de una Mitsou radiante de alegría; o quizá se trate de una Mitsou bañada en lágrimas. Pero, en todo caso, no será la misma Mitsou anterior a usted, esta estúpida, esta criatura razonable que no se reía ni lloraba nunca, esta pobre que no siquiera tenía una pena para sí misma. Le estaré, pues, agradecida de por vida, mi querido Teniente Azul..." -
I got this book out of the library because Colette was on my list of authors to read from the website for the Novel Bookstore. However, I couldn't remember which of her novels they deemed fabulous enough to be included on the list so I chose the prettiest one! I loved the two main characters, in a way that you adore them despite all of their faults. I liked the way Colette presented the characters as always changing, that people have little moods, change ideas rapidly, and act different around different people, put on airs. This all just seemed so true to life. People act all the time, especially those who act as a profession! I especially loved the series of love letters.
From the letters: "Look at me, in such a hurry to turn myself inside-out-like for you, as if I was a basket of fruit to show that what's underneath is as good as the top." -
3.5-4 stars.
Premier Colette. Et surprise en bien.
L'écriture, bien que "vieille" (entendons-nous) dans son langage, est très moderne dans ses idées; Mitsou est un récit un peu fou, dur à cerner, mais très amusant. Avec également une pointe de nostalgie.
Mon analyse est peut-être complètement fausse, mais tel est mon ressenti.
Quant à "En camarades", cette pièce bonne enfant part encore plus loin dans la relation du couple; je ne suis pas sûre d'avoir bien compris son but, mais je l'ai lue d'une traite. -
Lightweight fluff about a romantic encounter between a lieutenant on leave from the French army during World War I and a showgirl in Paris in this short play masquerading as a novella. Three short sketches that do not qualify as short stories, although presented as such, that describe other denizens of the theatre world were added to fill the pages of this book.
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Set during first world war, a Lieutenant meets briefly by chance a music hall girl, they write to each other while he is in the trenches, then meet again, and then write some more. We examine the tension between the relationship developed by post, and that by direct contact, and how honest we are with ourselves and each other.
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Its unique...
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I wonder if you would be willing to put both the powder and the scent in this glassware? It's not very expensive but - if I may break the truth to you gently - there's a war on.
-Colette, Mitsou -
Yes, it is a nice novella but I have preferred other Colette books.
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Joliment écrit, histoire toute douce où seulement 2 personnages emplissent les 5/6 du livre.
Mitsou est une coquette attachante qui toutefois finit par trop donner et en trouve une déception. -
Mitsou ou Comment l'ésprit vient aux filles (1919)
Un miscuglio particolarissimo di opera teatrale e romanzo epistolare. Ironico ma con una malinconia, se non tristezza, di fondo. Notevole l'evoluzione dei protagonisti, di Mitsou in particolare.
Bella copertina da Ludwig Hohlwein.
"Forse avrò presto davanti a me nello specchio una Mitsou raggiante di felecità. Forse anche sarà una Mitsou in lacrime. Ma in ogni caso non sarà più la stessa Mitsou di prima, quella stupida e ragionevole, che non rideva e non piangeva mai, quella poveretta che non aveva neppure un dispiacere tutto suo." pag. 63
"L'UOMO PERBENE, baciando la mano di Mitsou: Cara amica!... (Si volta e vede i due tenenti nell'armadio. Piccolo grido) Ah!... (perché è nervoso. Poi si riprende e prova i modi disinvolti) Ve lo avevo detto, cara amica, che questo armadio non vi sarebbe bastato per riporvi tutti i vostri gingilli." pag. 16 -
3.5 ⭐
Di solito non sono amante dei racconti brevi, dei racconti a puntate, ma qui ho trovato una bellissima sorpresa. Molto interessante la commistione di generi: metà pièce teatrale, metà epistolario. Belle le atmosfere. Scrittura molto interessante! -
important
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*2,5
Wow, très difficile. Je pense qu'il est juste de dire que le I s'intègre probablement très bien dans l'époque. Robert m'a juste mis en colère. Mais la naïve Mitsou aussi. Toujours divertissant.