Happy Apocalypse: A History of Technological Risk by Jean-Baptiste Fressoz


Happy Apocalypse: A History of Technological Risk
Title : Happy Apocalypse: A History of Technological Risk
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ISBN : 1839765526
ISBN-10 : 9781839765520
Language : English
Format Type : Kindle Edition
Number of Pages : 380
Publication : Published June 18, 2024

How risk, disasters and pollution were managed and made acceptable during the Industrial Revolution

Being environmentally conscious is not nearly as modern as we imagine. As a mode of thinking it goes back hundreds of years. Yet we typically imagine ourselves among the first to grasp the impact humanity has on the environment. Hence there is a fashion for green confessions and mea culpas.

But the notion of a contemporary ecological awakening leads to political impasse. It erases a long history of environmental destruction. Furthermore, by focusing on our present virtues, it overlooks the struggles from which our perspective arose.

In response, Happy Apocalypse plunges us into the heart of controversies that emerged in the eighteenth and nineteenth centuries around factories, machines, vaccines and railways. Jean-Baptiste Fressoz demonstrates how risk was conceived, managed, distributed and erased to facilitate industrialization. He explores how clinical expertise around 1800 allowed vaccination to be presented as completely benign, how the polluter-pays principle emerged in the nineteenth century to legitimize the chemical industry, how safety norms were invented to secure industrial capital and how criticisms and objections were silenced or overcome to establish technological modernity.

Societies of the past did not inadvertently alter their environments on a massive scale. Nor did they disregard the consequences of their decisions. They seriously considered them, sometimes with dread. The history recounted in this book is not one of a sudden awakening but a process of modernising environmental disinhibition.


Happy Apocalypse: A History of Technological Risk Reviews


  • Zéro Janvier

    Jean-Baptiste Fressoz est un historien des sciences, des techniques et de l’environnement, que j’ai découvert dans plusieurs entretiens où il présentait Sans transition, son dernier ouvrage consacré à la soi-disant ‘transition énergétique’, qui fait partie de mes prochaines lectures. Avant de lire le livre par lequel j’ai découvert cet auteur, j’avais envie de découvrir ses livres précédents, à commencer par L’apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique, publié en 2012 dans la collection L’Univers historique chez Seuil.

    Sommes-nous les premiers à distinguer dans les lumières éblouissantes du progrès technique, l'ombre de ses dangers ? En occultant la réflexivité environnementale des sociétés passées, ce schéma simpliste dépolitise l'histoire longue de la destruction des environnements et altère notre possibilité d'appréhender lucidement la crise environnementale actuelle. Pour éviter cette amnésie, une histoire politique du risque technologique et de sa régulation sur la longue durée était nécessaire.

    L'Apocalypse joyeuse expose l'entrée de la France et de la Grande-Bretagne dans la modernité industrielle (fin XVIIIe -XIXe siècle), celle des vaccins, des machines, des usines chimiques et des locomotives. Elle nous plonge au cœur des controverses vives qui surgirent autour des risques et des nuisances de ces innovations, et montre comment les critiques et les contestations furent réduites ou surmontées pour qu'advienne la société industrielle.

    L'histoire du risque ici racontée n'est pas celle d'une prise de conscience, mais celle de la construction d'une certaine inconscience modernisatrice.


    Jean-Baptiste Fressoz propose une lecture passionnante de l’évolution de la notion de risque technologique au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle. Les 300 pages de l’ouvrage se composent, outre une introduction et une conclusion, de 6 chapitres thématiques :

    1. L’inoculation du risque, sur l’échec des premières tentatives de rationalisation du risque auprès du public dans le cadre de l’inoculation contrer la variole au cours du XVIIIe siècle

    2. Le virus philanthrope, sur les moyens mis en oeuvre par l’administration impériale au début du XIXe siècle en faveur de campagnes de vaccination

    3. L’Ancien Régime et les « choses environnantes », sur le rôle de la police et des notables pour la préservation de l’environnement urbain, avec une gestion coutumière des environnements

    4. La libéralisation de l’environnement, où comment l’exemple de l’industrie chimique montre les changements d’approche des risques environnementaux au début du XIXe siècle, avec une régulation en trompe-l’oeil au profit (c’est le cas de le dire) de l’investissement et du développement industriel selon une principe de fait accompli

    5. Eclairer la France après Waterloo, où l’auteur compare les expériences française et anglaise sur la question de l’éclairage au gaz, entre rôle des savants, des experts et des témoins et légalisation du risque

    6. La mécanique de la faute, sur les notions de vices, de marché de la responsabilité, de catastrophes aléatoires, et gestion du risque à travers des assurances

    Le propos de Jean-Baptiste Fressoz est très clair, richement sourcé et documenté, parfois illustré, il se lit facilement et avec plaisir.

    J’en ressors avec une vision différente de la soi-disant ‘révolution industrielle’ au XIXe siècle, qui n’était pas une marche en avant inéluctable mais au contraire un processus qui a été contesté, débattu, et où certaines options technologiques se sont imposées par des choix conscients mais pas toujours (jamais ?) démocratiques. J’y vois une sorte de fabrique du consentement au progrès technologique et aux conditions dans lesquelles il s’est déroulé depuis le XIXe siècle. C’est à la fois attristant et encourageant, car cela signifie que rien n’est écrit d’avance, à condition de mettre de la démocratie dans les choix technologiques qui s’offrent à nous aujourd’hui.

  • Shannon Clark

    This is a very French book on history. It is worth reading and I’m glad to have read it but it is painfully French in places even as this is an English translation. It is also a double dose of going back in time - first it is about the early impacts of technology and the environment in the 1700’s and 1800’s. But it is also a work that was written in 2012 and translated a few years later though it was only published in English this year. That makes it read a bit as a ln already slightly dated work with the changes in the globe in the past five plus years. It is still worth reading but while it is a work of history aspects of it may not age well over time.

  • Erika

    Compelling and occasionally brilliant exploration of how French and British (but more French) societies of the eighteenth and nineteenth centuries adapted the risks engendered by scientific and technological advances, from vaccines to railroads.

  • Ietrio

    An ignorant state bureaucrat writing about his fears. Sadly some knowledge would have helped calm him, but won't give him any more money than the ignorance peddled.

  • Jake

    A312

  • Catherine Holloway

    Has some interesting history of science analysis, but the translation prefers to use French terms where there was a perfectly good equivalent term in English, which hurts the readability.