La Lignée (Nina Volkovitch, #1) by Carole Trebor


La Lignée (Nina Volkovitch, #1)
Title : La Lignée (Nina Volkovitch, #1)
Author :
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ISBN : 2354881711
ISBN-10 : 9782354881719
Language : French
Format Type : Paperback
Number of Pages : 228
Publication : First published September 1, 2012
Awards : Prix Imaginales des Collégiens (2013)

Envoyée à l’orphelinat de Karakievo parce que ses parents sont considérés comme des « ennemis du peuple », Nina Volkovitch a fait le serment de s’enfuir et de retrouver sa mère, emprisonnée dans un goulag de Sibérie. Mais comment s’enfuir d’un tel lieu quand on a quinze ans, et qu’on en paraît douze ? Ce qu’elle ne sait pas, c’est que sa mère a pris soin de dissimuler de précieux indices pour l’aider à s’échapper, mais aussi pour lui révéler les dons particuliers qu’elle possède sans le savoir. Car Nina est la descendante des Volkovitch, une illustre famille qui détient des pouvoirs aussi prodigieux que terrifiants. Et c’est elle, Nina, qui représente le dernier espoir face à un ennemi plus menaçant que la dictature soviétique…


La Lignée (Nina Volkovitch, #1) Reviews


  • La république des livres

    Ce premier tome nous plonge en URSS juste après la Seconde Guerre Mondiale. Nina a 15 ans, elle a arrêté de grandir et a le corps d’un garçon de 12 ans environ. Placée dans un orphelinat car sa mère a été arrêtée, considérée comme dangereuse pour le régime. Elle intègre un orphelinat qui rééduque les enfants de traitres pour en faire de parfaits soviétiques.

    J’ai beaucoup aimé l’intrigue créé par l’autrice, on commence par un récit historique qui nous montre les dérives du système soviétique. Petit à petit des touches de fantastiques apparaissent, ce qui sème le trouble dans notre esprit mais également dans celui de Nina. Cette apparition d’éléments fantastiques est parfaitement dosée, elle apporte un petit plus à une histoire qui aurait pu être ordinaire.

    Nina est une jeune fille assez maligne pour faire semblant de ne pas éveiller les soupçons de ses encadrants en jouant à la bonne élève soviétique. En même temps, j’ai aimé le fait qu’elle n’accepte pas de suite ce qu’il se passe en elle.

    Dans cet univers où tout le monde joue le rôle du soviétique modèle, il est difficile de savoir qui peut être un allié pour une rébellion et qui peut vous dénoncer. Je dois dire que j’ai eu plusieurs fois des doutes quand à la sincérité de certains personnages.

    L’intrigue se met peu à peu en place dans ce premier tome, mais j’ai senti que Nina est l’héritière qui la dépasse. Une chose que j’ai envie de savoir et de découvrir dans les prochains tomes.

    En bref, un très bon premier tome qui mélange bien éléments historiques et touches de fantastiques. Un premier tome qui donne envie de découvrir la trilogie.

  • Clarabel

    Cette série possède le même charme, le même potentiel et la même richesse littéraire qu'une série comme Méto d'Yves Grevet. C'est juste pour vous dire ô combien il ne faudrait pas passer à côté.

  • Jennyfer Vogel

    Ce livre est paradoxalement à la fois trop descriptif et pas assez. Trop, parce que les actions sont racontées comme l'on lit un manuel d'utilisation et pas assez, parce que l'on passe d'une scène à une autre aussi rapidement que l'on claque des doigts.

    De plus, les émotions des personnages, y compris le principal, sont bâclées; certains rebondissements tiennent du Deus Ex Machina et enfin, l'héroïne oscille entre les moments où elle pense et agit comme une enfant de 9 ans -notamment en faisant confiance à chaque foutue personne qu'elle rencontre au point de leur expliquer ce qu'elle compte faire ensuite- et ceux où elle fomente des plans dignes d'un esprit bien plus éveillé.

    Pour finir, la quatrième de couverture vend un récit fantastique qui ne débute réellement que passée la moitié du livre.

    Malgré tout, c'était une petite lecture sympa dans un contexte historique que l'on a trop peu l'occasion de voir dans un roman jeunesse, fantastique de surcroît.

  • Julie Lectures D'Une Nuit

    L’une de mes amies ne faisait que me vanter cette série et j’ai donc décidée de la lire. Je dois dire que même si rien n’est exceptionnellement original, on adhère de manière irrémédiable à cette série. Carole TREBOR sait nous amener aux côtés de Nina et nous faire vivre ses tourments. Et quels tourments !



    1948. Nina a 15 ans mais elle en parait 8 à cause des carences subies pendant la guerre. Si seulement ce n’était que des formes qu’il lui manquait, elle s’en remettrait. Malheureusement, il y a eu pire que la IIe Guerre Mondiale en URSS : le régime de Staline a été aussi répressif et meurtrier que celui d’Hitler. La pauvre Nina voit sa mère enfermée au goulag car celle-ci a refusé de procéder à la table rase culturelle ordonnée par « Le Petit Père des Peuples ». Nina se retrouve donc enfermée dans un orphelinat mais sa mère ne l’a pas oubliée et lui laisse des indices pour la retrouver mais aussi pour éclairer le passé de sa lignée.



    A la croisée des genres, ce tome 1 introduit avec brio une quête à la fois tragique et fantastique tout en restant réaliste. Histoire tragique d’abord parce que TREBOR sait très bien nous dépeindre les drames de la guerre : les deuils successifs, les privations, la souffrance d’un peuple… Nina incarne ce peuple russe qui a subi la guerre et ses ravages que ce soit physiquement ou mentalement. Je ne vous cache pas que l’on voit dans le début un parallèle avec Jane Eyre dans le stéréotype de l’orpheline mais la ressemblance s’arrête là. TREBOR sait prendre exemple des classiques mais aussi s’en affranchir et c’est à ça que l’on reconnait la plume d’un bon romancier. Quête fantastique ensuite parce qu’au travers de sa volonté de retrouver sa mère, Nina va découvrir l’histoire de sa famille qu’elle était loin de pouvoir imaginer. Ses errances vont la mener au centre du système soviétique qui est loin d’être aussi exemplaire qu’il le dit. Le récit des aventures de Nina reste malgré tout réaliste et profondément touchant. Il faut dire aussi que l’auteure est historienne, donc le récit sait sonner vrai et redonner vie à cette URSS post-guerre. Et, cerise sur le gâteau dans Nina Volkovitch, il n’y a pas que des drames : des histoires d’amour et d’amitié se développent tout au long du récit et nous redonnent confiance dans le devenir de ce peuple russe. Les personnages secondaires se succèdent tout au long de l’œuvre mais nous gardons les yeux rivés sur la protagoniste qui grandit à vue d’œil. Franchement, Nina est un personnage que l’on ne peut qu’aimer : elle est lucide sur le système dont elle est victime, maligne, courageuse mais aussi terriblement humaine. Oui, elle a peur et n’a pas honte de la dire. Mais rien d’étonnant à ce que l’héroïne soit aussi réussie dans un livre où l’ambiance est si savamment étudiée. On ne peut s’empêcher de penser au Sel de nos Larmes qui est tout aussi bouleversant.

    EXTRAIT :
    http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2...

  • Anne Catherine

    Une belle découverte littéraire! J'ai hâte de connaître la suite. L'auteure ne dévoile pas trop vite l'intrigue, ce qui garde le lecteur intéressé. Évidemment, ce n'est pas une oeuvre parfaite, mais elle saura séduire petits et grands amateurs de fantastique. Que l'histoire de passe en U.R.S.S durant l'époque stalinienne est aussi intéressant, en plus des multiples références à l'histoire de l'art.

  • Bladelor

    3.5 étoiles pour être précise...
    Pas totalement convaincue mais j'ai quand-même suffisamment apprécié cette histoire pour avoir envie d'en découvrir la suite. L'univers est particulier, c'est ce qui donne du cachet à ce roman, indéniablement.

  • Veronique

    Cette série a le grand mérite d'évoquer la terreur et les camps de concentration en URSS, à l'époque stalinienne. Mais il lui manque un peu de personnalité, de souffle. La partie magique de l'histoire n'est pas très convaincante.