| Title | : | Pauline |
| Author | : | |
| Rating | : | |
| ISBN | : | 207041230X |
| ISBN-10 | : | 9782070412303 |
| Language | : | French |
| Format Type | : | Mass Market Paperback |
| Number of Pages | : | 241 |
| Publication | : | First published January 1, 1838 |
Pauline (1838) est un des premiers romans de Dumas, où Monte-Cristo se trouve en germe. C'est un livre qu'il a écrit seul, et qui se déroule de son temps. La fiction brode sur les thèmes du roman gothique, en « noir », nuit, cottage en ruine, sentes perdues, passages secrets, brigands impitoyables, héroïne enterrée vivante, substitution de cadavres.
Pauline fait face à un bourreau mystérieux, « homme fatal ». C'est le roman d'une jeunesse déboussolée qui tente de se faire une place dans une société mesquine.
Pauline Reviews
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Pauline, Alexandre Dumas
Pauline is one of the first novels of Alexandre Dumas, published in 1838. This is his first Gothic novel.
The story begins in 1834, when Alexandre Dumas, character of the book and narrator, finds an old friend Alfred de Nerval. This one tells him the astonishing story of Pauline, who died a year ago. The two young men have known her, although Alexander has only a vague memory of her.
Pauline, Alexandre Dumas, Mass Market Paperback, 241 pages, Published May 27th 2002 by Folio
تاریخ نخستین خوانش: روز بیست و پنجم ماه می سال2016میلادی
عنوان: پائولین؛ نویسنده: الکساندر دوما؛ موضوع داستانهای نویسندگان فرانسه - سده19م
داستان از سال1834میلادی آغاز میشود، هنگامیكه «الكساندر دوما»، شخصیت كتاب و راوی، دوست دیرینه ی خویش «آلفرد دی نورال» را، مییابد؛ او داستان شگفت انگیز «پائولین» را، که یک سال پیش درگذشته است، برای او بازگو میکند؛ این دو جوان هر دو او را نیک میشناختند؛ و ...؛
تاریخ بهنگام رسانی 17/12/1399هجری خورشیدی؛ ا. شربیانی -
Ambiance parfaite pour l'automne, un roman gothique mais pas fantastique pour autant. J'ai bien aimé cette courte histoire et certaines scènes en particulier. Mon premier Dumas. Sûrement pas le dernier !
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Roman gothique, romantique blablabla
Ouais mais en attendant ce roman c'est le précurseur de la friendzone haha alors son actualité est indéniable...
"Il n'y a qu'un quart d'heure que je m'étais offert dans toute la sincérité de mon âme à jouer le rôle de frère, et déjà j'en ressentais toute la difficulté. Être le frère adoptif d'une femme jeune et belle est déjà chose difficile ; mais lorsqu'on a aimé cette femme [...] lorsque le bonheur auquel on n'aurait osé croire, car on le regardait comme un songe, est là près de vous en réalité, et qu'en étendant la main on le touche, alors, malgré la résolution prise [...], il est impossible de renfermer dans son âme ce feu qu'elle couve."
Trêve de plaisanterie, c'est le genre de roman que vous lisez avec l'angoisse qui vous prend devant l'intrigue, avec le sourire aux lèvres devant le choix des mots et des expressions pour exprimer des sentiments, des analyses d'un autre temps. Des descriptions de la nature exaltantes.
Belle et intriguante histoire.
Moi qui suis parfois fâchée avec certains classiques pour le coup ce n'est pas le cas du tout.
Même si je n'adhére pas forcément aux caractéres des personnages, même si je ne me reconnais pas du tout en eux ; j'ai aimé lire leur histoire.
Et ça c'est ce que j'appelle la magie des mots.
Je retiens cette magnifique citation : "je préfère vos larmes à votre sourire. Les larmes sont confiantes, et le sourire est dissimulé ; le sourire, c'est le voile sous lequel le cœur se cache pour mentir" -
3.5 stars
Second read: August 2018
I read this one for class a few years ago and remembered loving it, I was really excited to reread it. I adored the gothic atmosphere created and it so made me want to read the very first Gothic novels, as well as Walter Scott. Horace was still as devilish as I remembered, loathing him was so entertaining. However, it felt a bit rushed and overdramatic, which didn't suit the atmosphere of the book that well. Also, Pauline, why would you fall for a man who says he'll pursue you, no matter what, because he's so SURE you love him, when you haven't said anything nor thought about your own feelings? Still, I have such fond memories of this book and it was so much fun to reread with my best friend.
First read: 2010 -
Ni subjuguée, ni ennuyée, j'ai lu ce court roman comme s'il s'agissait d'une nouvelle, et si j'ai aimé l'ambiance gothique (quoi qu'un peu caricaturale et maladroite à mon goût - je suis habituée au gothique en anglais, c'est peut être ça aussi...) j'ai moins aimé le récit enchâssé qui ne laissait pas trop de place au mystère et à la surprise (un peu, mais pas assez !).
Un peu agacée aussi face à des expressions d'un autre temps ("pleurer comme une femme") et face à un romantisme lui aussi exacerbé et caricatural..
Sans compter qu'aucun personnage ne m'a vraiment touché. Je ne me suis pas retrouvée en eux, et c'est aussi une raison pour laquelle Pauline me laisse sur un sentiment mitigé.
Une lecture divertissante pour un mois d'octobre, mais un poil datée à mon goût, et qui n'aura pas été un coup de coeur ! -
J'ai été agréablement surpris par ce roman d'Alexandre Dumas. si au départ tous semblait mener vers une typique histoire d'amour du XIXe siècle comme Balzac en a écrit à la tonne. Le tout change drastiquement vers le milieu avec une histoire de tueur en série, ce qui était très rare dans les romans de cette époque.
Encore une fois, Dumas est venu me chercher avec une excellente histoire comme lui seul était capable d'en écrire à cette époque. -
"Il y a quelque chose du printemps dans l'automne." If only the book were full of lines like this and the romantic sentiment it tries to portray. Still a very good and enjoyable read, but not Dumas' best.
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Very enjoyable, very entertaining....Gothic and romantic.
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'Pas d'illusions ... ce sont les illusions qui rendent les douleurs amères et inguérissables'
Alexandre Dumas est mon auteur préféré, et je trouve toujours ses livres incroyables. Ce livre n’était pas une exception. Au début, Alexandre Dumas est le narrateur, et il parle d’une femme mysterieuse, qu’il a vu quatre fois. Ensuite, son ami, Alfred de Nerval, lui raconte une histoire vraiment passionnante et émouvante, c’est l’histoire de Pauline de Meulien, et je l’ai trouvé fantastique. C’est un livre plein de suspens, d’amour et d’aventure, et c’est vraiment différent des romans typiques de Dumas, il est écrit à la première personne, et je ne l’oublierai jamais. Je recommande Pauline à tout le monde, surtout des gens qui aiment les romans de cape et d’épée. -
*4.5*
I didn't even know this book existed until I saw it in a random bookstore and I couldn't help myself and got it because Alexandre Dumas is one of my favourite authors. His books have that amazing blend of mystery, thriller and romance. His books tend to be centered on his characters rather than the adventures. (Except for
The Three Musketeers, but unfortunately I couldn't finish that book. Most probably because of that fact)
Going into this book, I didn't expect Alexandre Dumas to amaze me yet again but he did. I felt for the characters and I honestly didn't know how it would all turn out at the end. Even though, we know how it all ends in the beginning, we don't know why. The story is told in an old fashioned way (probably a popular way when he wrote it at the time). I actually really like this story telling.
The book starts off with Alexandre Dumas as the narrative and he meets his friend, Alfred. Then Alfred tells him a story about a woman named Pauline and goes into Pauline telling the story to Alfred. It is, essentially, a story in a story where we learn about these characters' life through their eyes.
Without a doubt, Pauline is the main character of these stories, and I felt everything she felt when she talked about what happened to her. She especially made me feel the loneliness and the terror she felt through her narrative.
My only complaint (?) would be that the relationships could have been explored a little bit more. Maybe I just wanted more than selfishness from these characters. It was realistic but I couldn't help it. At the end of the book, I felt like I have read about three selfish characters. I don't know if it was meant to be that way. How Alfred loved Pauline and didn't want her to be with anyone else and wanted her to only depend on him. How the count didn't care about anyone else but himself (and supposedly his two best friends) even though he was in love with Pauline and even how Pauline didn't want Alfred to ever leave her because she needed someone to be there for her. I'm really not blaming Pauline or anyone for their feelings actually. And that is probably why I loved this book so much. They all were flawed and selfish but I loved reading about them.
I don't know how Alexandre Dumas manage to make me feel melancholic and hopeful at the same time. But I want to read all of his books to find out. -
- مع تلك الفتاة التي تُدعى "بولين"، تلك الفتاة الهادئة، المتكتمّة، ذات الملامح الباردة، صاحبة الرغبة في بقاءها مجهولة الهويّة، خفيفة الظل أو كما قال أحدهم:" كما لو أنّها تنتمي إلى عالم آخر"،،
"بولين" إنّها السر الصامت في وسط مجتمع أناني، لا مُبالي؛ "المجتمع الفرنسي الأرستقراطي"..
- هُنا في هذه الرواية لم يكن أبطالها جنودًا بائسين عالقين في منتصف الحُب والحرب، بل كانوا مجرّد أشخاص ارستقراطيين ممّن يُعانون ترف وجشع الثراء، حيث يكمُن أكبر اهتماماتهم في بضعة حفلات راقصة ورحلات لا فائدة مرجوّة منها، حيث لا للطموح ولا للشغف معنى وقيمة فيما بينهم..
- أكثر ما أدهشني فيها هو قدرة الكاتب "ألكسندر دوما" على جعل القارئ بالشعور والدهشة مع انفعالات ومشاعر الشخصيّات، معرفة النهاية دون معرفة البداية أو حتى السبب الذي آل الأحداث إلى هذا المنحى، أسلوب التشويق الذي شدّ وقتي لإنهاء هذا الرواية خلال يوم واحد، أمّا الجزء الممتع فيها فقد كان لكل تلك الأصوات والتفاصيل؛ صوت دقات الساعة، انعكاس ضوء القمر، الأغاني الشعبيّة اليونانيّة، وحتى تلك المهرجانات الريفيّة بصخبها ومتعة المشاركة فيها، فلقد جعلت من هذه الرواية تحظى بنصيب من المتعة واللذة أثناء قراءتها..
- عدد صفحاتها "٢٠٩" صفحة، رواية مناسبة للمبتدئين في القراءة، أو حتى أرشحها كبداية للقراءة في الأدب الكلاسيكي، "الأدب المفضّل لي".. -
مع بولين، يوقع دوما على رواية مشبعة بالرومانسية وراسخة حقاً في عصره. ويذهب المؤلف إلى أبعد من ذلك حين يضع نفسه ضمن شخصيات روايته ورفاقه والحياة الباريسية في ذلك العصر. وعلى عكس العديد من روايات دوما، فإن الإطار التاريخي السياسي قد أغفل تماما هنا (على الرغم من الاضطرابات العديدة التي ميزت هذه الفترة)، وتخلى الكاتب عن أبطاله الأسطوريين المعتادين.
هنا، في رواية بولين، لم يكن الأبطال جنودا، بل كانوا شبابا يعانون من " "آفة القرن": إنهم يمثلون الشباب الرومانسي المحبط والعاطل؛ شباب ثري، ولا نشاطات أخرى لديهم سوى الحفلات الراقصة والرحلات والعروض، وقبل كل ذلك، لا طموحات تحذوهم؛ فهم يبحثون بشدة عن متنفس لشغفهم. وهنا، تتداخل المسارات المتتالية، لتكشف ببطء سر بولين الجسيم والمرعب. وفي الوقت نفسه، تكشف تقنية السرد المبتكرة عند دوما، وكأنه يتجاوز عصره ليحط الرحال بين تجارب أعظم الروائيين المعاصرين. ماذا سيحدث لبولين دي مولين؟! كيف ستعيش حياتها وسط المجتمع الفرنسي المخملي الأرستقراطي؟! وإلى أي نهاية ستقودها المكايد المقيتة وقلبها المفعم بالحب النبيل؟!
الناشر -
4.5
Premier Dumas que je lis. Le style d'écriture m'a replongé dans ce que j'ai pu lire au lycée (La Princesse de Clèves, Manon Lescaut, etc) et j'ai adoré.
Un peu long parfois, mais assez accrochant pour qu'on en veuille toujours plus.
Le climax était parfait, j'en arrivais pas à dormir.
Un livre court, simple, divertissant, et classique. -
Sous forme de performance les sons & ambiances sont magnifiquement bien orchestrés en livre audio. Autrement le récit est très court, les personnages manquent de profondeur les scenes sont prévisibles en gros j'ai peut-être une aversion pour les romans romantiques.
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L'histoire est sublime 🖤
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Roman romantique et gothique. Narration à plusieurs personnages. Amour et impossibilité. Adoration
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A great read. I could not put it down. If you're a fan of "the count of Monte Cristo," you'll find some precursors of its themes in this earlier novel. He is the master of the style of suspense we associate with Hitchcock... the creaking of the floorboards, the ticking of the clock, the pale moonlight, will all have you on the edge of your chair. The author even explicitly makes the point a couple of times, that we believe what we can't perceive often more than what we can.
Unlike some of Dumas' novels, this one is short and to the point. If you've ever wondered what "rescue opera" is all about, this would be a good example. Plus some illustrations of why you would never have wanted to visit a doctor in this era (hint: leeches).
I would give it five stars, but for the generally misogynistic style probably characteristic of the genre and time, and the overwrought, overly drawn out drama in a few places. You have to love Dumas, though. It's still a great read.
As a native English speaker, Dumas is one of my favorite to read in French. He's more interested in telling the story than dazzling the reader with fancy vocabulary. The result is engaging without too many interruptions to look up words. -
Alors que la moitié de la blogosphère vient de lire ce livre dans le cadre du club des bloggueuses, j’ai pris l’idée chez Pauline, qui l’avait lu et apprécié. Ayant dévoré avec joie et bonheur Le Comte de Monte-Cristo vers 13 ans, son billet m’avait donné envie de lire à nouveau cet auteur prolifique. Dix-neuf ans lus tard, il était temps !
On nage ici en plein romantisme, légèrement teinté de gothique, où l’amour et l’action se partagent le récit. Dumas, le premier narrateur, rapporte le récit de son ami Alfred de Nerval. Ce dernier lui explique les circonstances qui l’ont amené à rencontrer Pauline, ainsi les conséquences de cette rencontre. Au milieu de tout cela, Pauline confie à Alfred les événements précédant cette rencontre. Une mise en abîme donc, pour parler clair et technique. Jeunesse et innocences malmenées, amours déçues, trahisons, duels et crimes parsèment cette histoire plaisante, facile et rapide à lire. Trop rapide à lire, hélas. Heureusement, Dumas a beaucoup écrit, et notamment des pavés… -
"En conclusion, je ne peux que vous conseiller Pauline, un roman qui sait rester d’actualité malgré son contexte temporel différent… Alexandre Dumas sait encore et toujours nous embarquer, nous faire éprouver mille émotions que nous sommes bien heureux d’éprouver. Ici, entre crainte, espérance et amour, il y a de quoi vous régaler ! On ne voit pas les pages défiler et la fin nous ramène assez brutalement à la réalité, ce qui est aussi sympathique que frustrant. En résumé : c’est beau, différent et surprenant ! Un roman noir vraiment sympa…
Ce sera un 16/20 pour moi !"
Chronique entière ici :
http://leden-des-reves.blogspot.fr/20... -
Ce roman est très court mais vraiment captivant. Dès le début nous savons que l'héroïne meurt... Cela enlève donc tout le suspense, mais augmente la sympathie que nous avons pour Pauline. On se demande qui a pu bien l'enfermer et pour quelle(s) raison(s) ? On compatit à toutes les souffrances qu'elle endure en sachant qu'il y aura une fin tragique.
De plus l'intrigue adopte tous les éléments du gothique : la jeune femme innocente et fragile, le mari manipulateur, les passages sombres, les bâtiments en ruine et les éléments (comme la mer) qui se déchaînent.
Un classique qui se dévore. -
Je suis une grande fan de Dumas. Ses tournures de phrases sont splendides, l'ambiance ici est sombre, mystérieuse et bien décrite. On s'y croirait et on a du mal à poser notre livre, néanmoins il manque un petit quelque chose (peut être de la longueur pour s'imprégner un peu plus de l'histoire) pour que cette œuvre talonne Le comte de Monté-Cristo ou Les trois mousquetaires.
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j’ai beaucoup aimé l’œuvre ! ça aurait pu être un 5 étoiles mais malheureusement (et je ne sais pourquoi) il a fallut que Dumas complémente son récit en son milieu avec tout un passage sur un personnage qui ne m’intéresse pas mais qui en plus n’apporte pas grand chose au roman je trouve…
ceci dit l’ambiance gothique est là, l’histoire est chouette, ça se lit vite, je ne peux que recommander ! -
3,75/5
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En ces temps confinés ou futurs confinés, je vous propose une plongée dans une oeuvre de Alexandre Dumas avec un personnage de la littérature, qui se retrouve enfermé, des jours durant, dans un lieu clos.
“Pauline” est un roman noir écrit pas Alexandre Dumas. Un livre captivant, émouvant mais surtout intrigant. Pauline a un secret…Mais quel est son secret. Pourquoi le cache-t-elle aux autres ?…
« Pauline » s'inscrit dans le trilogie d'Alexandre Dumas : Salle d'armes.
“Pauline“ est une année : 1834.
« Pauline » est un roman construit sur deux récits enchâssés dans un troisième, nous y trouvons de nombreux changements de narrateur…
« Pauline » est Pauline de Meulien : une jeune femme mondaine d'une vingtaine d'années issue de la haute bourgeoisie et admirée de tous.(Vous étiez la reine de toutes les fêtes).....La mère de Pauline est morte, et avec elle s'est éteinte la famille et le nom de cette malheureuse enfant, dont les aventures semblent empruntées à une époque ou à une localité bien étrangères à celles où nous vivons.
« Pauline » est l'association de son destin au malheur…Oh ! je suis bien malheureuse, m'écriai-je…et je me mis à pleurer. Six semaines après, j'épousai le comte Horace (Page 114).
« Pauline » est Horace de Beuzeval, un homme régulièrement absent. Pauline a des doutes sur ses activités, elle finit par l'espionner et découvre que son mari et un ami Horace, sont les fameux bandits qui semaient la terreur dans la région. ….Pauline est témoin de l'assassinat d'une jeune anglaise….Son mari furieux d'être découvert enferme Pauline au fond d'un caveau d'une abbaye, lui laissant une fiole de poison….
« Pauline » est Alfred de Nerval, un jeune homme aristocrate romantique qui pratique l'escrime et le dessin et fréquente les salons mondains.
Mais Alfred de Nerval est surtout éperdument amoureux de Pauline.
Il va la sauver d'une mort certaine puis l'aide à se reconstruire jusqu'au moment où ….Alfred de Nerval se pose donc en héros…
« Pauline » est l'incarnation de l'amour empêché. Pauline associe l'amour à l'angoisse, aux difficultés….On m'avait dit que l'on devait craindre ou hair que ceux qui vous ont fait du mal.
« Pauline » est les sentiments d'Alfred pour Pauline qui se transforment en en adoration dans les trois derniers chapitres…puis longtemps, il y avait en nous quelque chose de saint…affirme-t-il !
« Pauline » est l'arrivée du tragique au moment le bonheur enfin possible arrive entre Pauline et Alfred…
“Pauline” est un roman compose en seize chapitres d'une longueur quasiment identique. le lecteur a l'impression que l'auteur Alexandre Dumas a dosé chaque chapitre tel un cuisinier dose son plat du jour.
A quoi sait-on qu'un livre est réussi…Non pas au récit, n'importe qui peut écrire un récit mais un roman est réussi, lorsque à la lecture du récit, nous le vivons, nous sommes comme témoins de l'histoire.
Le roman « Pauline d'Alexandre Dumas est une atmosphère sombre voire pesante évoquée à travers des paysages déserts dotés de ruines. L'Abbaye où est enfermée Pauline est sinistre déprimante : un cimetière, des caveaux et des souterrains profonds (de quoi nous remonter le moral en ces périodes anxiogènes),
Ce roman est tellement noir que le lecteur est happé jusqu'à la fin du récit… La partie était aménagée dans un dédale d'escaliers obscurs et il n'était pas facile pour une personne angoissée de trouver une porte donnant sur la caverne…Des rafales de vent , répercutées en écho dans cet interminable labyrinthe ….Bonjour l'ambiance…
Ce roman d'Alexandre Dumas est en mode dit narration : Dumas raconte puis Alfred prend le relai et enfin Pauline narre sa vie conjugale malheureuse.
J'ai adoré ce roman d'Alexandre Dumas. Ce roman est classifié dans les romans gothiques de par ses aspects sombres ténébreux… Ce roman prend parfois les traits d'un Triller de par le déroulement de son histoire.
Quant à Pauline, dont on sait en fait peu de choses, naïve jeune fille que le mariage aura murie, de la façon la plus cruelle qui soit.
Portrait en demi-teinte de la société aristocratique du 19è siècle, porté par un récit sombre d'aventures plaisantes, pour les amateurs de, littérature gothique…
Le roman " Pauline », Alexandre Dumas donne l'envie au lecteur de se lire/relire d'autres récits dits « Gothiques » avec des auteurs comme par exemple : Walter Scott ou encore Horace Walpole avec le château d'Otrante et pourquoi pas l'écrivain Allemand, E?T?A? Hoffmann avec les Elixirs du Diable... -
Premier roman, paru en 1838, d'Alexandre Dumas (père), racontant, sur un thème "gothique" et surtout romantique (dans le sens du mouvement artistique du XIXème siècle), les malheurs d'une jeune fille mariée à un personnage énigmatique qui se relève être un assassin. Tout les "codes" du gothique sont là : un mari mystérieux, une jeune fille enterrée vivante, un héros libérateur amoureux transi, une abbaye en ruines avec des souterrains, un vieux château rempli de passages secrets, une ambiance nocturne et inquiétante, ...
Dumas se met en scène dans la première partie de la narration (c'est lui le narrateur) pour raconter ses voyages en Suisse, évoquer ses amis (l'un des personnages est inspiré de son ami Gérard De Nerval), sa fréquentation des salons parisiens. Il part de la fin (la mort de Pauline) pour remonter le fil des événements y ayant conduit. La deuxième partie est narrée par Alfred De Nerval, l'amoureux platonique de Pauline qui la découvre enterrée vivante dans le caveau. La troisième partie est le récit du cauchemar de Pauline, Alfred reprenant la parole pour évoquer les derniers instants de la vie de celle-ci.
Le récit, assez court, n'a certes pas le souffle romanesque des autres œuvres de Dumas (par exemple le Comte de Monte-Cristo ou les Trois Mousquetaires) mais est plaisant et prenant. Ce n'est pas un roman noir, avant tout la description d'une époque et d'une mélancolie romantique d'une génération incarnée par Pauline : une riche héritière naïve qui ne se préoccupe pas des événements de son siècle, les journées de juillet 1830 par exemple, tombe amoureuse sans savoir vraiment pourquoi. Les personnages sont, volontairement sûrement, caricaturaux. Certaines tirades frôlent la mièvrerie, romantisme oblige. Ce n'est toutefois pas déplaisant et la richesse de la plume de Dumas est déjà là. -
Après un été passé à lire et relire Dumas (Les Mousquetaires, le comte de Monte-Cristo, et La reine Margot), un ami m’a proposé de lire le tout premier roman du même auteur.
Et en fait, c’est la tombola de la littérature gothico-romantique. On y trouve une femme innocente et martyrisée, un mari mystérieux qui la séduit malgré ses airs de vampire et la « cour » terrifiante qu’il lui fait subir. (J’explique : c’est une de ces histoires où l’homme poursuit sa bien-aimée malgré le fait qu’elle le fuie et qu’elle ne soit pas du tout amoureuse de lui. Alors bon.)
Vous devinez bien que le mariage se passe très mal par la suite.
Ah ! et n’oublions pas de parler du narrateur, Alfred de Nerval (c’est-à-dire, une synthèse atroce d’Alfred de Musset et Gérard de Nerval, miséricorde), qui tombe fou amoureux de Pauline (qui, encore une fois, doit s’imposer pour qu’on la laisse tranquille, elle en a ras le bol de ces Jean-Mi collants) (mais au moins, celui-là n’a tué personne… plus ou moins) ().
Somme toute, une lecture très amusante pour découvrir le style de Dumas quand il était au tout début de sa carrière de romancier et qu’il expérimentait avec un peu de tout pour créer un best-seller. Je vous le conseille si vous aimez Dumas et que vous aimez la littérature romantique ou gothique. Sinon, l roman risque de vous décevoir. -
3.5 ☆
"Je ne sais moi-même ; je ne connaissais de l'amour que le nom, comment voulez-vous que je voie clair dans mon cœur, et qu'au milieu du trouble que j'éprouve, j'analyse le sentiment qui l'a causé"
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette lecture, quelques passages du début étaient vraiment prenant mais des lenteurs s'installaient vers le milieu ce qui ne l'a pas rendu addictif. Je pense que le fait que je ne me suis absolument identifiée à aucun des personnages de ce roman joue aussi sur la nuance négative de mon avis.
"c'est bien assez de pleurer une fois ceux qu'on aime"
Je ne fais que de parler du négatif mais je lui ai attribué une bonne note, voilà le tour du positif. L'écriture d'Alexandre Dumas est descriptive, j'ai adoré les paysages à tout va qui nous font vraiment rentrer dans l'atmoshère du livre. C'était mon premier roman gothique et je dois dire que je ne suis pas déçue, je recommande de le lire un jour de pluie, ça rajoute de l'ambiance.
"Si je n'étais pas amant, j'étais plus qu'un ami, plus qu'un frère ; j'étais l'arbre auquel, pauvre lierre, elle s'abritait, j'étais le fleuve qui emportait sa barque à mon courant, j'étais le soleil d'où lui venait la lumière ; tout ce qui existait d'elle existait par moi, et probablement le jour n'était pas loin où ce qui existait par moi existerait aussi pour moi."
