Title | : | Nulle part dans la maison de mon père |
Author | : | |
Rating | : | |
ISBN | : | 2742784853 |
ISBN-10 | : | 9782742784851 |
Language | : | French |
Format Type | : | Paperback |
Number of Pages | : | 451 |
Publication | : | First published January 1, 2007 |
Nulle part dans la maison de mon père Reviews
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لم يعجبني الكتاب لعدة اسباب ادكر منها
كوني انتمي الى البيئة التي ترعرعت فيها الكاتبة جعل معالم الكتابة مالوفة لي لقد كانت اسيا صادقة في رسم عوالم الجزائر و دلك بشهادتي انا الجزائري الي ينتمي لنفس المنطقة التي وصفتها الكاتبة
لقد اسهبت في مواضيع تافهة لا تهم القارئ و جعلت من طفولتها الجانب الرئيسي من حياتها لم نعرف الكثير عن كيفية تحولها لكاتبة كبيرة
في الجزائر ينقسم جيل اسيا الى قطبين متعارضين .قطب تلقف ثقافة استعمارتة فصار ينبد كل ما هو اسلامي و قطب تشرب القومية و العروبة فانكر كل ماهو اوروبي و اسيا من القطب الاول مما جعلها تنقل طفولة شرقية بنظرة غربية فقد اوحت لنا سطورها عن طفولة حزينة و يتجلى دلك في حديثها عن موقف التنورة التي اغضبت اباها و الكاتبة لم تفهم يوما ما الدي جعل اباها يسلك هدا المسلك الشاد على حسبها
على العموم اسيا كاتبة عظيمة لكن يحزنني الانسلاخ و الشرخ الدي ميز كثيرا من الكتاب الفرانكوفونيين فجعلهم غرباء عن عالم كان مهدا لهم لكنهم محقوه و تبنوا مكانه ثقافة اوروبية اسكرتهم حتى الثمالة فعميت عيونهم و نسوا من نحن و من هم -
"... Il est deux types de livres, me suis-je dit abruptement presque au terme de cette entreprise :
d’un côté, ceux à travers les pages desquels est couché, invisible mais tenace, le corps même
de l’auteur ; d’un autre, tous les livres, petits et grands, inspirés ou simplement habiles et
séducteurs, écrits dans les mille et une langues du monde, les vivantes comme les effacées,
celles-ci devenues à jamais illisibles. Ceux de la première catégorie, que nous lisons avec
l’obscure sensation que l’auteur(e), couché(e) à jamais depuis lors, tourne pourtant avec nous
les pages, relèvent-ils seulement de l’art (je veux dire de la littérature, à quelque niveau
d’ambition qu’elle se place) ; ne pèsent-ils pas, de par leur degré de gravité, ou plutôt de leur
irréversibilité, plus lourds hélas ? Nous y entrons, nous en ressortons, parfois le cœur serré,
comme si l’auteur(e), sous nos yeux qui ne peuvent s’arracher aux pages (quand ils ne le
peuvent vraiment pas, en l’occurrence il ne s’agit nullement du fameux “suspense”, qui n’est
qu’un “truc” de métier), comme si l’auteur était en train d’en payer le prix au centuple !
Quel prix ? Et pourquoi dire “payé”, alors qu’on pourrait supposer qu’il se serait, au contraire
libéré, allégé ?
“Livres à part”, les livres de cette sorte peuvent sembler “livres de deuil” puisque la voix de celui
(de celle) qui écrit s’est en quelque sorte arrachée progressivement de sa gorge, de son corps -
ce dernier, lentement dissipé en poussière sur le sol : l’image nous enserrerait-elle
insidieusement, tout au long de notre lecture lente ? Oui, réduits en cendre, l’auteur et sa , malgré cette voix qui a taillé inexorablement des mots dans le silence : creusés,
engoncés ou raides de solennité, comme s’ils avaient été dessinés par un pinceau
égratignant le papier pelure blanc écru - cette voix donc qui, à la dernière page, se tait
absolument..."
J'ai pris mon temps avec ce livre, et rien de ce que je pourrais dire ne rendra justice à la beauté des mots et des sentiments qui y sont décrits...
Nulle part dans la maison de mon père est l'univers où Assia Djebar nous dévoile sa vie, ses souvenirs les plus marquants, ses pensées, rêves, craintes et aspirations...
Peut-être se demanderait-on comment les souvenirs de son enfance ont-ils pu rester intacts? On n'oublie pas le fer rouge quand il nous marque, c'est ça la reponse...
Au fur et à mesure que les pages tournent, des liens se tissent avec l'auteur, on devient amis, une sorte de confidents... On se voit un peu en elle et on vient à se demander.. Suis-je aussi nulle part dans la maison de mon père? -
"Nulle part dans la maison de mon père" est un roman autobiographique de Assia Djebar, par lequel elle nous plonge dans ses souvenirs d’enfance et d’adolescence, durant les années 40 et 50 du siècle dernier, dans une Algérie colonisée par la France, où se côtoient deux pans de la société : les "européens" d’un côté et les "indigènes" de l’autre, différents de par la langue, la religion, les traditions et la culture.
Nul besoin de faire l’éloge de la plume de notre grande dame de la littérature algérienne, qui est mondialement reconnue.
Que dire de ce livre ? Sa lecture m’a pris plus de temps que prévu, j’ai mis du temps à lire les deux premières parties, mais j’ai lu, presque d’une traite, la troisième partie et les épilogues (oui, oui..., il n’y en a pas qu’un).
Je me suis reconnue dans certains de ses souvenirs (même si l’auteure est beaucoup plus âgée que moi), tels sa passion pour la lecture et les études, sa relation privilégiée avec sa grand-mère, la sévérité du père, le rituel du hammam…etc
J’ai aimé les passages où l’auteure parle de son amitié « littéraire » avec Mag, de son amour pour la poésie arabe antéislamique, de ses balades à Alger…
Par contre je n’ai pas aimé le manque de précision de l’auteure concernant son âge lors de tel ou tel évènement. Je peux comprendre qu’elle ne se souvienne qu’approximativement de son âge lorsqu’elle aborde les souvenirs de sa petite enfance, mais ne pas être sûre de l’âge qu’elle avait à son mariage (elle dit 22 ou 23 ans) est un peu exagéré, d���autant plus qu’elle aurait pu vérifier sur son acte de mariage. Ce qui m’a le plus sidérée, c’est qu’elle raconte un souvenir de lorsqu’elle avait moins de un an et demi (elle dit : dix ou douze ou un peu moins de dix-huit mois). Tous les spécialistes s’accordent à dire qu’un enfant ne se souvient pas de ce qui s’est passé avant ses deux ou trois ans.
Je n’ai pas non plus apprécié qu’elle ne vérifie pas ce qu’elle rapporte à propos de notre prophète (alayhi essalate wa essalam) concernant ses enfants. Contrairement à ce qu’elle affirme, il n’a pas eu que des filles, il a engendré aussi 3 garçons : El Kassem, Abdallah et Ibrahim, tous morts en bas âge.
Par respect du lecteur, un auteur doit faire preuve d’un peu plus de rigueur dans ce qu’il rapporte.
Passons à la troisième partie du livre, que je considère comme « bayte el qassid » بيت القصيد (désolée, je ne connais pas le terme équivalent en français). Je ne cautionne nullement la tentative de suicide de l’héroïne, et je trouve sa réaction disproportionnée par rapport à l’élément déclencheur de cette pulsion destructrice, mais c’est cette partie du roman qui m’a le plus touchée, car l’auteure a réussi à me plonger dans l’état d’esprit de l’héroïne, à me faire ressentir sa détresse, sa souffrance, sa vulnérabilité et sa faiblesse face au poids des traditions d’une société musulmane patriarcale, et ce malgré son instruction et son niveau intellectuel supérieur à celui de ses consœurs de l’époque. On comprend que la rationalité ait été étouffée chez cette adolescente dont l’âme est imprégnée de lectures romantiques et de poésie. Chez la plupart des femmes, l’émotion l’emporte souvent sur la raison et a tendance à amplifier le moindre évènement, le moindre sentiment…
La crise qu’elle a vécue cet automne 1953 a sans doute marqué la fin de son adolescence et son passage quelque peu prématuré à l’âge adulte. Un passage qui ne se fait pas toujours sans heurts.
Je pense qu’à travers l’écriture de cette biographie partielle (puisqu’elle n’aborde que l’enfance et l’adolescence), l’auteure a tenté d’exorciser le souvenir de sa tentative de suicide qui a lourdement pesé sur sa vie, et aussi se réconcilier avec l’image du père qui a façonné sa personnalité et qui selon elle a une part de responsabilité dans ce qui lui est arrivé.
En conclusion, je dirai que ça a été une bonne lecture, mais que je l’ai moins appréciée que mes autres lectures de Assia Djebar (Allah yerhamha). -
Assia Djebar...
... est le pseudonyme de Fatima-Zohra Imalayène. Elle a pris un pseudonyme lors de la parution de son premier livre (sürement un livre féministe) pour ne pas choquer son père islamiste s'il apprenait qu'elle avait écrit ce livre. Assia Djebar a gagné de nombreux prix littéraires, elle est membre de l’Académie française et a déjà plusiers fois été candidate pour le prix Nobel, entre autres en 2014 quand elle figurait sur la liste des 20 meilleurs auteurs.
‘Nulle part dans la maison de mon père’...
... est le récit autobiographique d’Assia Djebar, depuis ses premiers souvenirs jusqu’à l’âge de jeune adulte.
L’histoire de sa jeunesse se situe en Algérie pendant la période de la colonisation des Français, une période où deux cultures très différentes vivaient l’une à côté de l’autre.
Le livre est autobiographique, mais je ne pense pas que la fin soit tout à fait vraie: dans le livre Fatima se marie avec un notaire islamiste avec lequel elle reste mariée pendant 21 ans – alors qu’elle n’aimait pas cet homme, et se rend compte qu’il ne l’aimait pas vraiment. Dans la vie réele le premier mari d'Assia était un écrivain, et elle n’est restée mariée avec lui ‘que’ pendant une dizaine d’années. Peut-être qu'Assia ne veut plus écrire trop en autobiographie à partir de ce moment de sa vie, mais peut-être les émotions étaient-elles comparables?
Quoi qu’il en soit, Assia Djebar dit elle-même que le livre est autobiographique, et elle a sûrement été confrontée à toutes les émotions et à tous les problèmes décrits.
Style et structure
‘Nulle part dans la maison de mon père’ est écrit dans un style magnifique, sensuel, romantique, joli à couper le souffle.
La première partie parle de son enfance. Fatima est insouciante et heureuse dans son monde exclusivement islamiste. Elle est une enfant naïve, rêveuse et innocente, elle se sent bien dans la sécurité que ses parents et sa famille, les grands-parents, les tantes et oncles, lui offrent, sans avoir trop de problèmes avec cet islam. Uniquement lorsqu’elle ne peut pas apprendre à faire du vélo – elle a alors cinq ans - elle ne comprend plus. 'Les autres pourraient voir ses jambes’, dit son père. Fatima croit qu’il est devenu terriblement malade. Et comment, ses jambes? Qu’est-ce qu’elles ont, ses jambes, que personne ne peut les voir? Elle le ressent comme si ses jambes étaient détachées de son corps, de sa personne. Mai sinon, elle est heureuse et reste rêveuse (pour pouvoir rester heureuse? Pour échapper à la réalité? se demande le lecteur). Elle ne remarque pas la tristesse de sa mère, qui vit cachée sous un voile. Elle ne se pose pas la question pourquoi les femmes vivent séprarées des hommes, même si c’est différent chez les Français.
Dans le deuxièeme partie du livre, Fatima est adolescente et entre dans le pensionnat. Elle entreprend des escapades audacieuses avec une fille française. Elle ne se fait toujours pas de soucis. Elle ne pense pas à l’avenir. Elle sait qu’elle pourra faire des études supérieures de son père. Rien ne peut gâcher sa vie.
Mais dans la troisième partie, il arrive inévitablement la période où les garçons la remarquent. L’un d’eux ne l’aime peut-être pas vraiment, mais la voit comme une femme idéale pour lui…
L’islam?
Au début j’étais un peu confuse d’apprendre à connaître l’islam décrit par une femme arabo-berbère. D’abord, j’ai appris la grande variété de sortes d’islam. Les règles diffèrent de famille en famille, par populations, par nations, dans la ville ou dans les milieux ruraux. Il n’y a pas un seul islam.
Mais j’ai aussi été surprise par la manière dont les femmes islamistes se cramponnent à des choses de leur culture qui leur semblent agréables, et aussi aux valeurs de cette culture, alors que en même temps elles désirent tellement être libres, comme les femmes occidentales. Le livre est bien écrit, et m'a permis de comprendre cette contradiction.
Liberté
Le désir de liberté est grand, mais l’émancipation est difficile à prendre. Assia Djebar connaîtra des sentiments de culpabilité durant toute sa vie, d’abord parce qu’elle n’obéit pas à son père, plus tard parce qu’elle n’a pas osé prendre sa liberté plus tôt – oui, elle devient une femme émancipée, mais les sentiements de culpabilité et la souffrance, l’idée d’une vie perdue la poursuivent, même lorsqu’elle est vieille.
Très reconnaissable
Même si l’autobiographie se déroule dans un contexte islamiste, on peut se reconnaître dans cette histoire comme occidental, surtout comme femme occidentale, et cela m’a surpris. Je pouvais même m’identifier de façon fortement personnelle, même si je ne suis pas obligée de porter le voile. Quelques exemples:
Il y a des choses qu’onn aimerait faire comme enfant, mais on ne peut pas des parents. On ne comprend pas pourquoi on ne peut pas, mais la vérité est que ces choses ne correspondent pas à l’image que les parents ont de leur enfant.
- La lecture comme évasion, une fuite de la réalité… c’est agréable et reconnaissable, mais on reconnaît aussi que même quand on a lu énormément de livres, on n’est malheureusement pas aidé par toutes ces histoires dans la vie de tous les jours.
- Ce garçon que l’on rencontre mais avec qui on ne commence pas une relation par peur de ce que diraient les gens ou les parents, après quoi on regrette cette chance manquée pendant toute sa vie!
- Et cet autre garçon avec qui on cohabite, ou avec qui on se marie, parce que maman t’a habilement obligée, sans que tu t’en rendais vraiment compte, et avec qui la relation se termine dans un échec complet…
Lire cette autobiographie d’une fille berbéro-arabe était presque comme lire une histoire sur une fille occidentale, une histoire sur moi-même!
Que ce soit dans le christianisme, dans l’islam, dans les familles défavorisées, dans des familles riches, ou dans des familles non conformistes, apparemment partout dans le monde il y a des parents autour de notre berceau qui nous racontent ce qu’ils pensent que nous sommes, et qui nous ordonnent, sous la couverture de l’amour, comment nous devons nous conduire. Parce que nous sommes dépendants de nos parents pour notre sécurité, nous obéissons. Le réseau de sentiments de culpabilité, de normes, de valeurs, l’indoctrination cultruelle, ce réseau tissé autour de nous et dans lequel nous sommes nés est est apparemment identique partout au monde. Partout, l’humanité est confrontée aux mêmes problèmes, au même manque de liberté, physique et mentale.
Conclusion
Dans ce sens ce livre transcende la description de la fille qui grandit dans le monde islamique: essntiellement, les problèmes de toutes les personnes au monde sont les mêmes partout, et par conséquent reconnaissables. -
Djebar tecknar sin uppväxt i Algeriet i några nyckelscener som alla sätter en strålkastare på villkoren för en muslimsk flicka på -40 och 50-talet. Det är en eftertänksam och reflekterande bok, som samtidigt förmår vara kärleksfull och vacker.
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A very good read! I really recommend it if you want to have a better knowledge of the Algerian society of the 40s, 50s.
While Algeria was colonised and occupied by France, education was mainly reserved to French settlers. Only a minority of Algerian children could receive education, especially girls. In a society torn between European presence and Muslim customs, Fatima, the narrator/author has to go through the first repressions women have to face. The repression on her body, on her behaviour, even on her thoughts.
In this context, the author will discover books and litterature, and this will change her life and give her perspective of future, and a space of freedom.
She will then become a dreaming teenager, longing for passionate, destructive and dramatic love stories, far from the limits her father sets to her life.
The end of the book describes the first love story she will know, "love" story that has a lot of flaws, and that will last more than two decades. And her mental health.
I was absolutely impressed by the details of the memories of the author.
The first part of the book is more about societal issues of the Muslim world/ Algerian context in the 50s.
Then, it deals more with the personal issue of the young woman, her aspirations, her fears, her feeling of self-destruction. -
من عنوان الكتاب نتوقع ان نقراء سيرة ذاتية او حتى مذكرا للكاتبة اسياء جبار ولكن للاسف خمسمئة صفحة ممكن اختصارها في خمسين صفحة على اكثر تقدير تحكي فيها الكاتبة عن حياتها مابين ثلاث سنوات الى خمس سنوات وبعض سنوات في لاحقة في مدرسة داخلية .... تجرعت فيها كل هذه الصفحات على امل القرأة عن ذكريات الكاتبة عن الحقبة الاستعمارية وما بعدها وخاصة انها ممن عاش في تلك الفترة الثرية من تاريخ الجزائر ولكنللاسف لم اجد الا خيبة امل
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سيرة مترددة لكاتبة تحاول استرجاع ذكريات طفولتها و مراهقتها في زمن الاحتلال الفرنسي للجزائر و حتى اندلاع الثورة ضد الاحتلال عام ١٩٥٤. جاءت ذكريات الطفولة سلسة و غنية بالتفاصيل العائلية و الاجتماعية فيما كانت فترة المراهقة مليئة بالهواجس و حديث النفس. كان السرد في كثير من الأحيان مقطعا إلى فصول قصيرة و أحيانا كان الفصل التالي تتمة للذي سبقه، فلم ذلك؟ الترجمة بدت أحيانا و كأنها حشر كلمات في قوالب غير مناسبة لها. آسيا جبار علم من أعلام الجزائر و سرني التعرف على نشأتها و الحياة في الجزائر من خلال قراءة سيرتها.
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آسيا جبّار خيّبت أملي من السطورِ الأولى! و لم أتمكن من إتمامِ قراءةِ السيرة لأنّني فقدتُ ثقتي بها! كيفَ لطفلةٍ لم تكمل عامها الثالث أن تتذكّر زيارةً عائليةً بتفاصيلها، ما الذي كانت ترتديهِ الأمّ والنساءُ وعمّا كنّ يتحدّثن! حتى الذكريات المؤلمة ليس بوسع الطفل تذكرها لاحقًا فكيفَ تتذكرُ كلّ هذا؟ ثمّ كيفَ لطفلةٍ عمرها خمس سنوات تعودُ من الروضة! لمطالعةِ روايةٍ! وتتأثر لقصتها، إن صدّقنا الحدث فهذا يعني أنّ تلك الطفلة بدأت تعلّم القراءة والكتابة وهي بعمر سنة! لتكونَ قادرةً على مطالعةِ روايةٍ واستيعابها في ذلك العمر! حسنًا أتحمّل من الكاتب أيّ شيء غير يستخّفَ بقارئه! أنا غاضبة من آسيا حقًا!!
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إنّ الكتب والقصص والنظريات والملاحم والانفعالات الغنائية، وكل هذا الغليان لم يفدك إذن لا في تحفيزك ولا في تحذيرك أو تطهيرك.. إنما أفادك فقط في تخديرك وحملك على الفرار أمام دخان المخيال والذوبان- لم يفدك في الارتماء ودفعك إلى تحدي الآلات والعاصفة والسرعة؛ لا، بل دفعك فقط إلى النوم
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I see this author on a deeper level now. This is the story of her childhood up to her adolescence, she talks about her family, her traumas, and her principles. The main events in her life are written with such spontaneity, she also reflects on these events and her values, her life in general. It was a wonderful autobiography to read and I really enjoyed the whole reading process.
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"منقادة أيما انقياد، دون لجام، لمدّ الذاكرة الكاسح، أجدني بإزاء خلاصة تفرض نفسها فرضًا:
"لا مكان لي في بيت أبي"
رُبما هذه السيرة من أصدق السير الذاتية التي رسمت واقع الفتاة من الغرب إلى الشرق،
فأيّ امرأة عربية لها مكان دائم في بيت أبيها؟
مازالت تتساءل الكاتبة، تلك التي تجري صوب البحر! -
I read this book and felt that it was my childhood story told by someone else. So many similarities for any North African woman. One of my favourite books. Will read it again.
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Canon Letraheridos Revista #16 (abril de 2021).
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Un livre que j'aurais aimé aimer. J'ai trouvé très intéressant d'avoir accès à la réalité d'une jeune fille musulman! Quelques scènes et dialogues intérieurs valent le détour. Mais la distance entre la narratrice et les personnage et la plume un peu... guindée? m'ont ennuyée. Je ne l'ai pas fini.
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جميل أن تقرأ مدكرات فتاة جزائرية ارستقراطية قبيل الثورة التحريرية ...
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Amazing biography of a young north-african girl. Full of fights, sadness and happy moments.
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عرفتني هذه الرواية على مقتطفات من سيرة حياة الروائية اسيا جبار والظروف المحيطة بها