Quand les filles deviennent des garçons (French Edition) by Marie-Jo Bonnet


Quand les filles deviennent des garçons (French Edition)
Title : Quand les filles deviennent des garçons (French Edition)
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ISBN : 2415005665
ISBN-10 : 9782415005672
Language : French
Format Type : Kindle Edition
Number of Pages : 196
Publication : Published April 5, 2023

Pourquoi tant de jeunes filles veulent devenir des garçons ? Aujourd’hui, 75 % des adolescents qui demandent à changer de genre sont des filles – sex-ratio inquiétant pour notre société qui se dit égalitaire. Cet essai à deux voix s’interroge sur un phénomène de société devenu un enjeu, à l’école, dans les lieux d’accompagnement médical et psychique ou les associations LGBT. En 2023, est-il encore si difficile d’être une femme ? Marie-Jo Bonnet dénonce une nouvelle forme de féminicide social, alimenté par un sexisme latent et une lesbophobie intériorisée. Le docteur Athea se penche sur la question délicate du diagnostic et de la prise en charge des adolescentes qui demandent une transition. La gynécologue montre les risques d’une médicalisation trop précoce, aux conséquences irréversibles. Alors que la pression sociale et le pouvoir médical pro-trans biaisent le consentement de jeunes mineures, Nicole Athea recommande un suivi qui tienne avant tout compte des besoins psychiques de ces jeunes et leur permette de s’épanouir. Un essai incisif qui alerte sur les dangers d’une société dont le modèle est devenu exclusivement masculin. Marie-Jo Bonnet est historienne de l’art, spécialiste de l’histoire des femmes et du lesbianisme. Membre du Mouvement de libération des femmes (MLF) à sa création, elle a cofondé Les Gouines rouges. Ses publications sont devenues des classiques, notamment Les Relations amoureuses entre les femmes. Nicole Athea est gynécologue et endocrinologue, ancienne interne et chef de clinique des Hôpitaux de Paris. Elle a publié divers ouvrages sur la médecine des adolescents et la transsexualité. 


Quand les filles deviennent des garçons (French Edition) Reviews


  • Eloise

    Ce livre est d'une transphobie très profonde... Les autrices parlent de "filles" pour parler des garçons trans. Des "filles" qui sont tellement lesbophobes et/ou qui sont si mal dans leur peau qu' "elles" veulent devenir garçons...
    Certes, nous vivons dans un patriarcat qui nous est néfaste en tant que femmes... Mais les garçons transgenres sont des garçons à qui on a assigné un genre qui n'est pas celui qu'ils ressentent au fond de leur être. Ce ne sont pas (en tout cas pour la majorité) des "filles" qui "veulent devenir des garçons". Ce sont des garçons.
    Utiliser le féminin et continuellement parler de "filles" lorsqu'on parle de garçons trans, de les mégenrer et d'utiliser leur 'dead name' tout au long du livre est un poignard dans le coeur pour les millions de personnes concernées.
    Ce n'est pas le petit pourcentage de personnes qui ont détransitionné (ce qui peut venir de multiples raisons) qui justifie une telle haine envers toute la population trans. Parler d'un féminicide soi disant fait par les garçons trans, qui déjà ont vécu beaucoup de souffrance dans le genre qu'on leur a assigné à la naissance, c'est terrible.
    On ne peut pas se dire féministe et queer lorsqu'on exclu à ce point les personnes trans.
    Attaquer le patriarcat, oui. Attaquer les personnes trans, non.

  • Hypathie

    Voici un livre éclairant sur les transgenres et leur activisme, écrit à deux autrices, chacune sa partie Dans les six premiers chapitres, Marie-Jo Bonnet met en perspective le transgenrisme dans ses dimensions sociologique, anthropologique, mythologique symbolique, féministe, donc politique. Seul le transgenrisme social, médical et chirurgical des filles est exploré, puisqu'elles sont majoritaires dans les demandes (female to male) par rapport aux garçons, alors que sont surtout médiatisés les male to female. MJB donne son explication féministe : les filles ne s'aiment pas parce que la société ne les aime pas. Puberté précoce, à 10 11 ans pas rare vu que nous avons dispersé des perturbateurs endocriniens partout, période malaisée où elles rejettent leur corps, seins et règles. La pornographie est accessible partout, elles y voient des femmes maltraitées et dominées, et enfin, les dénonciations d'agressions sexuelles et de féminicides par des collectifs de néo-féministes leur font craindre le pire, être fille est devenu dangereux dans une société dominée par la misogynie. Le pouvoir d'influence des réseaux joue aussi un rôle déterminant en agrégeant des communautés de transactivistes supporteurs actifs, voire intégristes qui anathémisent, cancellisent (annulent, bannissent) leurs opposant-es. Mais selon MJB, il s'agit moins d'un lobby trans que d'un lobby LGBTQIA+ dominé par des hommes gays (certaines lesbiennes se demandent d'ailleurs que fait encore le L dans l'acronyme) qui poussent leur agenda de la GPA (Gestation Pour Autrui) où les femmes sont louées ou vendues à la découpe, où les techniques de procréation et chirurgicales de transformation sont accessibles, promettant à l'être humain de devenir modulable, transformable à volonté, au moins corporellement. Vous ne voulez plus de seins, qu'à cela ne tienne, on vous les enlève ! Tout cela annonce le transhumanisme ; les laboratoires pharmaceutiques voient tout le profit à en tirer, en effet un trans médicalement et chirurgicalement traité prendra des hormones à vie. La partie de Nicole Athea, médecin gynécologue et endocrinologue explore les risques pris, les psychoses sous-jacentes non traitées, les malaises de la puberté non entendus, et recense un panel de détrans, c'est à dire de jeunes filles qui veulent ensuite faire marche arrière, les diagnostics mal posés et les inconvénients de santé pesant de tout leur poids. Cet ouvrage est un avertissement sur les dangers d'une société qui n'accepte plus les filles, et dont le modèle est devenu masculin. Il est peut-être temps de revendiquer un projet féministe qui ne serait pas calqué sur la revendication de parité avec les défauts et les mauvaises pratiques toxiques des hommes, mais qui valoriserait le féminin, ses qualités inculquées par socialisation certes, mais qualités néanmoins.